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Prison pour une blague : Mike Ward en furie contre la justice brésilienne
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Prison pour une blague : Mike Ward en furie contre la justice brésilienne

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Mike Ward, figure incontournable de l’humour québécois, monte au front pour défendre la liberté d’expression. Dans une publication puissante diffusée sur sa page Facebook, l’humoriste prend la parole pour dénoncer une décision judiciaire qui fait vivement réagir le monde artistique.

Mike Ward révèle qu’un humoriste brésilien, Léo Lins, a récemment été condamné à plus de huit ans de prison pour des propos tenus dans un spectacle. Aucune agression, aucun geste criminel : uniquement des paroles jugées offensantes.

Une situation qui fait écho au combat judiciaire personnel que Mike Ward a mené pendant plus de dix ans contre la Commission des droits de la personne du Québec, à la suite d’une blague controversée à propos de Jérémy Gabriel. Après de longues batailles judiciaires, Ward a finalement gagné sa cause devant la Cour suprême du Canada.

Voici un extrait marquant de son message :

« On peut ne pas aimer ce qu’il a dit. On peut trouver ça mauvais, déplacé, de mauvais goût.
On peut choisir de ne pas rire.
Mais personne ne devrait aller en prison pour avoir offensé quelqu’un. »

Pour Mike Ward, l’humour doit rester un espace libre, provocateur et imparfait. Il dénonce fermement le fait qu’un artiste puisse être privé de liberté pour des mots, sur une scène, devant un public volontaire.

En affichant son soutien à Léo Lins avec le mot-clic #FreeLeoLins, Mike Ward invite toute la communauté artistique et citoyenne à réfléchir : si un humoriste peut être emprisonné pour avoir offensé, qu’est-ce qui protège les écrivains, les journalistes, les simples citoyens ?

 

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Bien que certains puissent juger les propos de Léo Lins inacceptables, Mike Ward rappelle que la liberté d’expression ne peut pas être conditionnelle à la popularité ou au bon goût. Pour lui, ce n’est pas qu’un combat d’humoriste, c’est une question de principe démocratique.

🗣️ Et vous, où tracez-vous la limite entre liberté de parole et responsabilité ?

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