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Moment de tension sur scène : Guillaume Lemay-Thivierge attaque Patrick Lagacé
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Moment de tension sur scène : Guillaume Lemay-Thivierge attaque Patrick Lagacé

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Capture decran 2025 12 22 123046 Moment de tension sur scène : Guillaume Lemay-Thivierge attaque Patrick Lagacé

Dimanche soir, la conférence Sacré Guillaume a pris une tournure inattendue. Ce qui devait être, pour plusieurs, un mélange de réflexion et d’humour s’est transformé en moment de tension palpable lorsque Guillaume Lemay-Thivierge a décidé de s’exprimer sans détour sur une période marquante — et encore douloureuse — de sa vie.

Sur scène, l’acteur est revenu sur la controverse qui l’a frappé durant la pandémie, liée à son statut vaccinal. Plutôt que d’évoquer cet épisode de manière générale, il a choisi de nommer directement ceux qu’il tient responsables de l’exposition médiatique qu’il dit n’avoir jamais digérée. Une prise de parole frontale qui a rapidement changé l’ambiance dans la salle.

Au cœur de cette sortie, Patrick Lagacé et Hugo Dumas ont été explicitement nommés. Guillaume Lemay-Thivierge les accuse d’avoir rendu public son non-statut vaccinal à une époque où le climat social était particulièrement tendu.

Selon lui, cette divulgation n’était pas anodine. L’acteur a expliqué qu’il vivait déjà une forme d’isolement, renonçant aux sorties, aux voyages et à plusieurs aspects de la vie sociale, tout en respectant les règles en vigueur malgré la difficulté émotionnelle que cela représentait.

Sur scène, il a exprimé le sentiment d’avoir été pris pour cible alors qu’il se trouvait déjà, selon ses mots, dans une position fragile et vulnérable. Le ton était cru, sans filtre, laissant peu de place à l’interprétation. Ce passage a visiblement marqué un point de rupture dans la conférence, installant un malaise perceptible dans la salle.

À partir de ce moment, Sacré Guillaume a cessé d’être un simple spectacle pour devenir un véritable exutoire personnel. Guillaume Lemay-Thivierge a donné l’impression de régler des comptes qu’il n’avait jamais pu aborder publiquement, soit par absence de tribune, soit par crainte d’envenimer la situation à l’époque.

La scène s’est alors transformée en espace de reprise de contrôle, où il pouvait livrer sa version des faits sans montage, sans titres accrocheurs et sans intermédiaire.

Les réactions du public ont été partagées. Certains ont salué son honnêteté brute et son courage de replonger dans un épisode encore sensible. D’autres semblaient visiblement inconfortables face à cette confrontation directe, se demandant si rouvrir cette blessure contribuait réellement à apaiser les tensions ou si cela ne faisait que les raviver.

Cette sortie rappelle à quel point la pandémie a laissé des traces durables, bien au-delà des enjeux sanitaires. Les décisions individuelles, particulièrement celles des personnalités publiques, sont devenues des symboles collectifs souvent jugés sans nuance. Dans ce contexte, la frontière entre information d’intérêt public et respect de la vie privée s’est parfois brouillée, laissant derrière elle des ressentiments encore bien présents.

En revenant sur cet épisode, Guillaume Lemay-Thivierge ne semblait pas chercher des excuses ni une réconciliation. Il donnait plutôt l’impression de vouloir reprendre possession de son récit et remettre en question la façon dont certaines informations ont été traitées et amplifiées durant cette période.

 

Qu’on soit en accord ou non avec ses propos, cette séquence de Sacré Guillaume n’a laissé personne indifférent. Elle relance une réflexion plus large sur le rôle des médias, la responsabilité journalistique et les impacts humains des tempêtes médiatiques.

Elle démontre aussi que le débat entourant la pandémie demeure loin d’être complètement clos. Il continue de ressurgir, parfois là où on s’y attend le moins, comme sur une scène de conférence.

Au final, cette sortie confirme une chose : Guillaume Lemay-Thivierge ne cherche ni la neutralité ni le consensus. Il cherche à dire ce qu’il porte encore, au risque de déranger. Et c’est précisément ce qui fait de ce moment un épisode marquant — autant pour ceux qui y voient un cri du cœur que pour ceux qui y perçoivent une confrontation inutile.

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