Mottons de neige brune sous les autos : une internaute fait une proposition controversée… et les Québécois rejettent vigoureusement l’idée

L’hiver s’installe tranquillement (bon, d’accord… officiellement, c’est encore l’automne), et avec lui revient toute une série de petits rituels bien de chez nous. Retrouver le cache-cou du petit dernier, comparer les prix du lave-glace ou encore envisager le déneigement du toit font partie du quotidien dès que le mercure chute.

Et bien sûr, il y a le classique incontournable : déneiger sa voiture.

Pour la majorité des automobilistes, c’est une routine exécutée rapidement, sans trop y penser. Mais comme dans tout, il y a les extrêmes. D’un côté, ceux qui prennent la route avec une voiture encore ensevelie sous la neige — les fameux « igloo-mobiles ». De l’autre, ceux pour qui le déneigement devient presque une mission citoyenne… et qui aimeraient que tout le monde en fasse autant.

Une publication récente en est la parfaite illustration.

Au cours de la fin de semaine, une internaute a lancé un débat en publiant un message dans le groupe Facebook Le spotted officiel de St-Jean-sur-Richelieu. Elle y dénonçait une habitude qu’elle juge répugnante : les amas de neige brune qui s’accumulent derrière les pneus des voitures.

Voici ce qu’elle a écrit :

« J’ai remarqué que plusieurs personnes donnent des coups de pied sur le 💩 des ailes de char. Quand votre chien fait son N2, vous le ramassez ? Alors pourquoi vous ne le faites pas avec votre auto ? C’est répugnant. »

Oui, vous avez bien lu. L’internaute suggère carrément que les automobilistes ramassent à la main les mottons de neige sale formés sous leurs voitures, en les comparant à des excréments.

Il n’en fallait pas plus pour que les réactions explosent.

Dans les commentaires, de nombreux Québécois ont rejeté cette idée avec vigueur, certains la jugeant irréaliste, d’autres carrément absurde. Plusieurs rappellent que ces amas sont composés de glace dure, de sable, de sel et de débris, et qu’il est peu réaliste — voire dangereux — de les manipuler à mains nues.

D’autres ont préféré tourner la situation en dérision, soulignant avec humour que l’hiver est déjà assez exigeant sans ajouter une nouvelle corvée au quotidien.

@felixemondhumoriste C’EST QUOI L’AUTRE OPTION? #hiver #drole #quebec ♬ son original – Felix Emond

Si la proposition a été largement rejetée, elle aura au moins eu le mérite de susciter une discussion animée, fidèle à l’esprit des débats hivernaux québécois. Entre sensibilisation, exaspération et autodérision, une chose est certaine : les mottons de neige brune continueront de faire jaser… mais pas d’être ramassés à la main.

Comme quoi, même les petits détails de l’hiver peuvent déclencher de grandes réactions.