Nathalie Simard, une figure emblématique de la culture québécoise, a marqué les esprits hier, à l’occasion du 21e anniversaire de sa dénonciation publique des agressions sexuelles subies durant son adolescence aux mains de son ancien gérant, Guy Cloutier.
Cette révélation avait secoué l’industrie du divertissement au Québec, mettant en lumière les abus de pouvoir dans le milieu artistique.
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Depuis, Nathalie Simard s’est imposée comme une défenseure des survivants de violences sexuelles, tout en poursuivant sa carrière artistique.
Hier, elle a utilisé ses plateformes sociales pour partager un message émouvant, soulignant le courage qu’il a fallu pour briser le silence et l’impact positif que cela a eu non seulement sur sa propre vie mais aussi pour les générations futures.
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Dans son message, elle explique : « Aujourd’hui, 13 février — une date qui restera gravée dans ma mémoire. Il y a 21 ans, j’ai osé reprendre mon pouvoir en dénonçant les crimes sexuels dont j’ai été victime dès l’âge de 9 ans. J’ai fait ce pas, non seulement pour moi mais pour ma fille Ève et sa propre fille, assurant un avenir meilleur pour elles et pour toutes les femmes qui souffrent en silence. »
Elle a également rappelé l’importance de la Grande Ourse Montérégie, une maison de thérapie pour femmes victimes de crimes sexuels, dont elle est la marraine.
« Cet endroit offre un refuge et un soutien nécessaire pour celles en quête de guérison, » a-t-elle ajouté, encourageant les femmes à se libérer de leur fardeau.
Ce message poignant a été partagé avec ses 67,000 abonnés sur Facebook, recevant un flot de soutien et de reconnaissance pour son rôle dans la lutte contre les violences sexuelles.
