
Nick Suzuki, le capitaine qui joue avec le cœur… et la douleur
Depuis quelque temps, Nick Suzuki, capitaine du Canadien de Montréal, enchaîne les matchs avec une détermination qui force l’admiration, mais aussi les traitements. Ce lundi 10 novembre 2025, il rate une nouvelle séance d’entraînement pour soigner une blessure persistante au pied, conséquence d’un bloc de tir héroïque en prolongation contre Philadelphie. Malgré la douleur, Suzuki a prolongé sa séquence de matchs consécutifs face aux Devils du New Jersey et au Mammoth, prouvant une fois de plus son engagement total envers son équipe.
« Tout le monde a l’air d’apprécier la séquence, mais moi, j’essaie seulement d’être disponible lors de chaque rencontre. Que je sois en santé ou un peu amoché, je veux jouer. C’est mon travail de disputer chaque match ».
Un capitaine qui ne lâche rien
**Le sacrifice du numéro
14**
Nick Suzuki n’est pas du genre à s’économiser. Lors du match contre
les Flyers, il s’est littéralement jeté devant un tir en fin de
prolongation, sauvant son équipe et envoyant la rencontre en
fusillade. Ce geste, salué partout sur les réseaux sociaux , a
marqué les esprits, mais a aussi laissé des traces. Depuis, le
capitaine enchaîne les journées de traitements, tout en continuant
à jouer, parfois visiblement pas à 100%.
**L’adrénaline contre la
douleur**
Suzuki l’admet lui-même : « Les médicaments contre la
douleur… Quand tu commences à jouer, tu oublies un peu la douleur.
L’adrénaline embarque, ça aide. Tu la sens toujours, mais il ne
faut pas y penser ». Une philosophie qui résume bien
l’état d’esprit du joueur, toujours prêt à tout donner, quitte à
jouer blessé. D’ailleurs, il confie avoir déjà frôlé l’absence lors
d’une séquence de deux matchs en 24 heures, après un lancer reçu
sur la cheville : « Je ne pouvais pas mettre de poids
sur mon pied et je boitais ».
L’équipe derrière son capitaine
**Un groupe solidaire**
Malgré l’absence répétée de Suzuki à l’entraînement, le Canadien a
récolté quatre points sur six lors de la dernière séquence, grâce
notamment à une éclatante victoire de 6 à 2 contre le Mammoth[9].
L’attaque a brillé, avec des buts de Cole Caufield, Kirby Dach,
Alex Newhook et Oliver Kapanen, mais le cœur de l’équipe, c’est
bien Suzuki. Même absent des séances, il reste un leader
incontesté, présent dans l’alignement partant chaque soir.
**La prudence du staff**
Le club, conscient de la valeur de son capitaine, préfère être
prudent. Les journées de traitements sont avant tout une mesure de
prévention, pour éviter d’aggraver la blessure.
« L’attaquant Nick Suzuki ne participera pas à
l’entraînement d’aujourd’hui (journée de traitements) »,
rappelle régulièrement l’équipe. Une décision qui rassure les fans,
même si l’inquiétude grandit à chaque absence.
Et maintenant ?
**Un calendrier chargé**
La semaine s’annonce intense au Centre Bell, avec la visite des
Kings de Los Angeles, des Stars de Dallas et des Bruins de Boston.
Trois adversaires de taille, qui mettront à l’épreuve la résistance
physique et mentale du Canadien… et de son capitaine.
**L’espoir des partisans**
Les partisans espèrent voir Suzuki retrouver rapidement son plein
potentiel. En attendant, ils saluent son courage et son abnégation,
des qualités qui font de lui bien plus qu’un simple joueur :
un véritable symbole pour le Tricolore.
> « Le plus près que j’ai été [de rater une rencontre], c’était un match au Madison Square Garden. Je venais de bloquer un lancer frappé avec ma cheville le soir précédent. C’était une séquence de deux matchs en 24 heures. Je ne pouvais pas mettre de poids sur mon pied et je boitais ».
En résumé
Nick Suzuki incarne l’esprit du Canadien : combatif, généreux, prêt à tout sacrifier pour son équipe. Même blessé, il continue de jouer, porté par l’adrénaline et la passion du jeu. Son histoire, faite de petits sacrifices et de grands moments, touche les fans et rappelle que le hockey, c’est aussi une affaire de cœur. En attendant son retour à 100%, tout Montréal retient son souffle… et croise les doigts pour son capitaine.


