Olivier Primeau provoque un tollé avec ses idées sur l’avenir du Canada et les États-Unis
L’entrepreneur et influenceur Olivier Primeau a récemment déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux en partageant son point de vue sur une possible annexion du Canada aux États-Unis.
Alors que le président élu Donald Trump a évoqué l’idée de forcer une telle union, Primeau s’est dit favorable à une collaboration économique approfondie entre les deux pays.
Trump says he plans to use « economic force » to make Canada a state pic.twitter.com/fNxQ59FQlS
— Aaron Rupar (@atrupar) January 7, 2025
Jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis.
Les travailleurs et les communautés de nos deux pays bénéficient qu’on soit l’un pour l’autre le plus grand partenaire commercial et en matière de sécurité.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) January 7, 2025
Dans une publication sur Facebook, Olivier Primeau a comparé cette potentielle union nord-américaine à l’Union européenne, en soulignant les bénéfices d’une telle alliance :
« Une union économique nord-américaine nous permettrait de garder notre indépendance tout en récoltant des avantages majeurs », a écrit l’homme d’affaires.
Primeau a même détaillé ses idées :
- Adopter le dollar américain pour solidifier l’économie et simplifier les échanges.
- Renforcer la sécurité avec le soutien de l’armée américaine.
- Faciliter les échanges commerciaux et les déplacements grâce à des frontières ouvertes.
- Accroître l’influence mondiale du Canada grâce à une alliance stratégique.
Bien que Primeau ait insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas de renier l’identité canadienne, mais de protéger ses intérêts, ses propos ont rapidement suscité des réactions mitigées.
Sur Instagram, de nombreux internautes n’ont pas mâché leurs mots :
- « Tu devrais rester dans la poutine et laisser la politique à ceux qui savent. »
- « Non merci, je préfère garder nos droits et notre assurance maladie, même imparfaits. »
- « Reste avec nous, Oli, la sauce à poutine te monte à la tête! »
Olivier Primeau conclut sa publication en affirmant que, s’il était premier ministre, il opterait pour « avancer avec courage et ambition ».
Cependant, ce débat met en lumière une question fondamentale : jusqu’où le Canada est-il prêt à aller pour s’adapter aux pressions économiques et politiques des États-Unis sans compromettre son identité nationale?
Pour l’instant, il semble que l’idée d’une union entre les deux pays divise autant qu’elle intrigue. Qu’en pensez-vous?