Pablo Rodriguez sort de sa réserve après une situation qui le touche personnellement
Le chef du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez, a pris la parole publiquement au cours des dernières heures pour exprimer son profond malaise face à une situation qu’il juge injuste et blessante.
Dans un climat politique déjà tendu, il arrive que la frontière entre vie publique et vie privée devienne floue. Cette fois, Pablo Rodriguez estime que cette ligne a été franchie. C’est par l’entremise d’une publication sur le réseau social X qu’il a décidé de se vider le cœur, dénonçant une dérive qui, selon lui, dépasse largement le cadre du débat politique.
Sans détour, le chef libéral explique que certains journalistes s’intéressent actuellement à un élément de sa vie familiale, cherchant à en faire un sujet d’article. Une démarche qu’il considère déplacée et qui, à ses yeux, ne relève en rien de l’intérêt public.
« On tente de glisser du terrain politique vers le terrain personnel, en ciblant directement ma famille », écrit-il, visiblement affecté par la situation.
Pablo Rodriguez révèle ensuite ce qui est au cœur de cette controverse : des journalistes souhaiteraient écrire sur le fait que le petit ami de sa fille travaille au Parti libéral du Québec.
Il tient toutefois à remettre les pendules à l’heure en précisant que ce lien personnel n’a rien à voir avec son embauche.
« Il était déjà impliqué dans ma campagne bien avant de tomber amoureux », précise-t-il.
Selon lui, c’est son organisatrice en chef qui a reconnu le potentiel, le sérieux et les compétences du jeune professionnel durant la course à la chefferie. L’embauche aurait donc été faite sur la base du travail accompli, et non sur une quelconque relation personnelle.
Des journalistes cherchent présentement à écrire un article sur le fait que le petit ami de ma fille travaille au Parti libéral du Québec. On tente de glisser du terrain politique vers le terrain personnel, en ciblant directement ma famille.
Remettons les choses en contexte. Il…
— Pablo Rodriguez (@pablorodriguez) December 15, 2025
Dans sa publication, Pablo Rodriguez insiste sur un point central : il n’y aurait ni faveur, ni passe-droit, ni conflit d’intérêts dans cette situation.
« La décision de l’engager a été prise sur la base de son travail et de ses compétences. J’étais parfaitement à l’aise avec cette décision », affirme-t-il.
Il se dit particulièrement choqué par le fait que cette situation puisse nuire à la réputation d’un jeune professionnel, mais surtout par le fait que sa fille soit entraînée dans le débat politique.
Visiblement ébranlé, Pablo Rodriguez qualifie cette approche de « dégueulasse » et estime que tenter d’insinuer quoi que ce soit à partir de cette situation « franchit une ligne ».
Il conclut en lançant un message direct aux journalistes et à ses adversaires politiques :
« Arrêtez de chercher des scandales là où il n’y en a pas et cessez de faire payer à des proches le prix du débat politique. »
Une sortie rare et très personnelle, qui relance le débat sur les limites à respecter entre la vie privée des politiciens et l’intérêt médiatique.
