Une nouvelle panne du REM a frappé ce matin, et elle n’est pas
passée inaperçue. Le service a été interrompu sans préavis entre
les stations Du Ruisseau et
Édouard-Montpetit, laissant des centaines
d’usagers figés sur le quai en pleine ruée matinale.
Selon les premières indications, le froid glacial combiné à un
problème technique non dévoilé serait en cause.
Dès l’interruption, l’équipe du REM a déclenché son plan de relève : des autobus ont été envoyés en renfort pour limiter les retards. Mais pour plusieurs voyageurs déjà en chemin vers le travail ou l’école, l’incertitude et les délais supplémentaires ont alimenté une frustration palpable.
Et pour l’instant, aucune heure de reprise n’a été confirmée, ce qui n’aide en rien la patience des usagers.
Depuis sa remise en service sur la branche Deux-Montagnes, le REM accumule les interruptions dès que les températures chutent. Plusieurs se questionnent sur la capacité réelle du réseau à affronter les rigueurs hivernales québécoises.
Certains usagers commencent à perdre confiance dans le transport automatisé, estimant que ces pannes successives compliquent la conciliation travail-famille et augmentent inutilement le stress quotidien.
Des groupes de défense du transport collectif suggèrent déjà :
- plus de lignes d’autobus en soutien,
- davantage de plans d’urgence clairs,
- une communication plus transparente lors des pannes.
Pour eux, la dépendance envers le REM devient problématique, surtout dans des secteurs où il représente l’option principale.
Les autorités rappellent que l’hiver constitue un test crucial pour un réseau comme le REM : les composants mécaniques, les rails et les systèmes automatisés doivent s’ajuster aux variations extrêmes de température.
Mais les usagers, eux, demandent avant tout des explications claires et une stabilité réelle pour planifier leurs journées sans craindre une panne à tout moment.
En attendant, les voyageurs sont invités à suivre les alertes
officielles du réseau.
Le retour à la normale pourrait prendre du temps si le froid
persiste et complique les interventions techniques.
Source : radio-canada
