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Paul Arcand explose contre l’OQLF après la censure du « Go Canadiens Go » sur les bus de la STM
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Paul Arcand explose contre l’OQLF après la censure du « Go Canadiens Go » sur les bus de la STM

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Capture decran 2025 04 25 172828 Paul Arcand explose contre l’OQLF après la censure du « Go Canadiens Go » sur les bus de la STM

Le célèbre animateur Paul Arcand n’a pas mâché ses mots en réagissant à la décision controversée de l’Office québécois de la langue française (OQLF), qui a demandé à la STM de retirer le fameux slogan « Go Canadiens Go » de l’affichage de ses autobus.

Ce changement, effectué à la suite d’une plainte, a vite fait réagir la population… et les ondes radiophoniques.

Désormais, c’est le plus conformiste « Allez, Canadiens, Allez » qui s’affiche sur les girouettes des véhicules. L’Office estime que l’utilisation du mot « Go », un anglicisme, contrevient à la loi 14 qui encadre l’usage du français dans l’espace public.

Mais pour Paul Arcand, cette décision illustre une déconnexion complète avec la réalité :

« Tout le monde convient que c’est ridicule. Encore une fois, on a l’air d’une gang de bozos », a-t-il lancé lors de sa revue de presse.

Il déplore que l’on s’attaque à un cri de ralliement populaire et festif, plutôt que de se concentrer sur les véritables enjeux de la langue française.

Alors que certains saluent la rigueur linguistique de l’OQLF, d’autres — comme plusieurs élus — dénoncent un excès de zèle. Catherine Gentilcore, députée péquiste, affirme que ce n’est clairement pas une priorité dans la lutte pour la survie du français. Du côté libéral, Marc Tanguay a réagi avec sarcasme, soulignant la paperasse inutile générée par ce type de décision.

Même du côté de Québec solidaire, on relativise :

« Un cri de ralliement populaire pour une équipe nationale, je ne m’en formalise pas avec ça », a déclaré Ruba Ghazal.

Derrière cette controverse se pose une vraie question : jusqu’où peut-on aller pour défendre la langue sans brimer les élans spontanés de la culture populaire ?
Pour Paul Arcand et une bonne partie de la population, la réponse est claire : ce genre de geste frôle le ridicule.

Pendant que le Québec débat, les Canadiens poursuivent leur route en séries… sans leur célèbre cri d’encouragement sur les routes de Montréal.

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