Philippe Candeloro, l’ancien champion de patinage artistique bien connu pour son franc-parler, a récemment exprimé des critiques acerbes à l’encontre des courants culturels contemporains, en particulier le wokisme, lors d’une interview avec Thibault Garnier pour « Le Figaro La Nuit ».
Durant cet entretien, qui a eu lieu dans un cadre inhabituel sur une patinoire, Candeloro a souligné les changements dans la manière de s’exprimer publiquement aujourd’hui, attribuant une part de ces transformations au mouvement #MeToo et aux attitudes woke qu’il considère comme restrictives.
« Aujourd’hui avec le #MeToo, avec le wokisme, on n’est plus aussi naturels qu’au départ… On s’autocensure par peur que chaque mot qu’on va prononcer va être presque une insulte », a-t-il déclaré, mettant en lumière une certaine nostalgie des époques où la communication semblait moins entravée par le politiquement correct.
L’ex-patineur n’a pas hésité à aborder des sujets personnels, exprimant des frustrations quant à la perception actuelle de l’hétérosexualité. « Moi je suis hétéro, oui… Est-ce que c’est une maladie aujourd’hui ?
J’ai l’impression que oui », a-t-il lancé, manifestant son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme une inversion des normes.
Candeloro a également critiqué la perte de liberté d’expression, malgré la réputation de la France comme pays des droits de l’homme. « Ça me frustre qu’on est soi-disant un pays de libertés et que finalement, on n’est plus aussi libres que ça », a-t-il conclu, soulignant un malaise avec l’évolution des normes sociales et culturelles.
Ces propos de Philippe Candeloro, toujours aussi direct et sans filtre, continuent de susciter des réactions partagées, reflétant la complexité des débats culturels et sociaux actuels.
Source : Demotivateur
