De passage au balado Barbe à papa, l’humoriste Philippe Laprise s’est livré comme rarement. Avec franchise, il a parlé de santé mentale, de TDAH, de médication et de son rôle de père et de conjoint.
« J’étais en train de scrapper ma blonde et mes enfants »
Philippe Laprise a confié avoir vécu un petit burn-out juste avant la pandémie. Mais c’est surtout en 2015 qu’il a compris qu’il devait absolument prendre de la médication pour stabiliser son quotidien.
« J’étais en train de scrapper ma blonde, ma relation avec mes enfants, mes affaires… la charge de travail », raconte-t-il.
À l’époque, il jonglait entre son spectacle Plus sexy que jamais et une émission de radio, une charge énorme qui a fini par l’épuiser.
Il admet que la médication a changé sa relation avec ses proches :
« Il faut que je prenne de la médic pour me gérer plus, être plus capable de m’adapter aux enfants, de ne pas intervenir en innocent… J’étais très impulsif. »
Aujourd’hui, il consulte aussi un psychologue pour mettre des mots sur ses limites et éviter d’exploser.
Ce qui l’a poussé à chercher de l’aide ? Son rôle de papa. Il voulait être plus patient, plus à l’écoute, moins impulsif.
« Moi, je suis le genre de gars qui se contrôle jusqu’à un certain point », admet-il.
Ses confidences ont surpris les animateurs, qui ne l’imaginaient pas impulsif.
Avec beaucoup d’honnêteté, Philippe Laprise rappelle que même les humoristes les plus souriants peuvent traverser des périodes difficiles, et qu’il est parfois essentiel de mettre sa santé mentale en priorité.
