L’assassinat de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, survenu le 10 septembre lors d’un débat public sur le campus d’Utah Valley à Orem, continue de faire couler beaucoup d’encre. Et les récents propos de l’acteur américain Michael Keaton n’ont fait qu’attiser les tensions.
La mort de Kirk a bouleversé le pays et relancé le débat sur la violence politique aux États-Unis. Le président américain a même réclamé la peine de mort pour l’assassin présumé, Tyler Robinson, âgé de 22 ans. Dans ce climat électrique, chaque commentaire est scruté et peut déclencher un tollé.
Plusieurs personnalités publiques ont déjà payé cher leurs réactions. Le présentateur Jimmy Kimmel a été suspendu par ABC pour avoir critiqué l’exploitation politique du drame, tandis que l’analyste Matthew Dowd a été licencié de MSNBC pour avoir affirmé que les « pensées haineuses » de Kirk avaient contribué à sa chute.
Lors d’un gala le 15 septembre, l’acteur de 73 ans, inoubliable Batman des années 1989 et 1992, a tenu à exprimer sa pensée. Après avoir souligné la douleur de la famille endeuillée, il a ajouté :
« Parce qu’au final, tirer sur des gens ne résoudra jamais rien, et l’ironie qu’il ait été tué avec une arme à feu est incroyable. »
Si Keaton voulait dénoncer la spirale de la violence armée aux États-Unis, ses propos ont été jugés insensibles par une partie des internautes, certains le qualifiant d’« hypocrite » ou encore de « déchet ».
Comme souvent, les réactions se sont révélées tranchées. D’un côté, des critiques virulentes contre Keaton, accusé d’instrumentaliser un drame. De l’autre, des soutiens qui estiment que son constat est lucide et souligne le paradoxe tragique d’un défenseur acharné du port d’armes mortellement abattu.
Une chose est certaine : l’affaire Charlie Kirk continue de fracturer l’opinion publique américaine et illustre, une fois encore, la profonde division idéologique qui traverse le pays.
