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Pris à partie en pleine rue, Richard Martineau dépose plainte contre son harceleur
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Pris à partie en pleine rue, Richard Martineau dépose plainte contre son harceleur

Hanane Kabbab
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Pris à partie en pleine rue, Richard Martineau dépose plainte contre son harceleur

Le chroniqueur Richard Martineau a officiellement porté plainte contre Yves Engler, un militant pro-Palestine qui l’a violemment interpellé mardi soir devant un restaurant du centre-ville de Montréal.

L’activiste l’a accusé, caméra à la main, de soutenir un supposé « génocide à Gaza ».

L’incident, survenu devant la Pizzeria Dei Compari sur la rue Saint-Denis, a profondément troublé le journaliste.

Alors qu’il attendait en file pour entrer dans l’établissement en compagnie de sa conjointe, Sophie Durocher, Martineau a été abordé de façon agressive par Engler, qui a immédiatement sorti son téléphone pour filmer la scène.

« C’est quelqu’un de très agressif, d’hystérique, incapable d’avoir une discussion calme et posée », a déclaré Martineau après les faits.

L’homme de 45 ans l’a bombardé de questions liées à la situation au Moyen-Orient, l’accusant notamment de complicité dans les actions israéliennes à Gaza.

Malgré les interventions de certains clients du restaurant, qui ont tenté de calmer le jeu, Engler a persisté à filmer et à harceler le couple.

Se sentant menacé et craignant pour sa sécurité, Richard Martineau s’est rendu au poste de quartier 26 jeudi matin pour porter plainte officiellement contre son agresseur. Il a confié au Journal de Montréal :

« Je me suis réellement senti menacé. Je ne savais pas qui il était. Il aurait pu vouloir m’attaquer physiquement. C’est quelqu’un qui se vante de ses agressions sur les réseaux sociaux. Des gens comme lui devraient être en prison. »

Quelques heures après l’incident, Yves Engler a publié la vidéo de la confrontation sur ses réseaux, continuant de s’en prendre publiquement à des personnalités politiques et médiatiques.

Yves Engler est bien connu des milieux policiers. Il est responsable de nombreuses interruptions d’événements publics et conférences de presse.

En octobre dernier, il s’en était pris à la ministre Mélanie Joly, à la ministre France-Élaine Duranceau et à la mairesse Valérie Plante lors d’un événement à Montréal.

Plus récemment, il a aussi ciblé Yves-François Blanchet et Anna Gainey, cette dernière ayant été poursuivie jusque dans sa voiture, en pleurs, alors qu’elle le suppliait de la « laisser tranquille ».

 

 

Source : 7jours

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