Prix jugés excessifs : Chocolats Favoris au cœur d’une polémique


Ce qui n’était au départ qu’une remarque anodine sur le coût d’une sortie familiale s’est transformé en une véritable tempête numérique. En publiant sur Facebook une réflexion qu’elle croyait banale, une internaute ne se doutait pas qu’elle venait de mettre le doigt sur un sujet hautement sensible : le prix des sorties sucrées chez Chocolats Favoris.
Tout est parti d’une publication sur la populaire page Spotted Service de marde. Un internaute y racontait qu’une sortie familiale à quatre — deux adultes et deux enfants — chez Chocolats Favoris s’était soldée par une facture de 65 $. Pour illustrer son mécontentement, il avait accompagné son message, publié samedi en fin d’après-midi, d’un emoji fâché et d’une remarque lapidaire : « C’est ben rendu cher ».
Mais la réaction du public n’a pas pris la tournure attendue. Plutôt que de critiquer la chaîne chocolatée, la majorité des commentaires se sont tournés vers l’auteur du message lui-même. Plusieurs ont souligné qu’il était facile de gonfler la facture lorsqu’on optait pour les choix les plus coûteux au menu. D’autres, plus tranchants encore, ont invité l’internaute à changer ses habitudes : « Va ailleurs si c’est trop cher pour toi », pouvait-on lire à de multiples reprises.
Les réactions n’ont pas tardé, et elles allaient presque toutes dans la même direction. Plusieurs internautes ont rapidement souligné qu’il fallait réellement sélectionner les options les plus coûteuses du menu pour atteindre une facture de 65 $ chez Chocolats Favoris, une enseigne pourtant réputée accessible aux amateurs de douceurs chocolatées.
Beaucoup ont rappelé que le client reste libre de ses choix : nul n’est obligé d’opter pour les créations les plus extravagantes, et il existe des alternatives plus abordables.
Pour plusieurs, cette plainte relevait moins d’un problème lié à l’inflation que d’une gestion des attentes défaillante. Oui, les prix augmentent partout, mais dans ce cas précis, l’argument paraissait fragile : la facture élevée semblait davantage le fruit de décisions personnelles assumées que d’un véritable abus tarifaire.