Le premier ministre du Québec, François Legault, était récemment de passage à l’émission Dans le blanc des yeux, animée par Sophie Durocher. L’objectif : mettre de côté, pour un moment, la fameuse cassette politique et tenter de découvrir l’homme derrière la fonction.
Au fil de l’échange, François Legault s’est ouvert avec une rare franchise sur le poids du pouvoir. Il a évoqué ces décisions lourdes qu’il doit porter au quotidien et la manière dont celles-ci débordent inévitablement sur sa vie personnelle. Une conversation qui a permis d’entrevoir un premier ministre plus vulnérable, conscient des responsabilités qui façonnent autant son rôle public que son équilibre privé.
Source: page Facebook Sophie Durocher
Il a notamment abordé la question des critiques, mais surtout l’impact qu’elles ont sur ceux qu’il aime. François Legault a confié que son épouse, Isabelle Brais, ainsi que leurs deux fils, vivent très difficilement les insultes qui le visent. Voir leur mari et père attaqué publiquement les peine profondément et les secoue bien plus qu’il ne le laisse paraître.
C’est lorsque Sophie Durocher lui demande ce qui a été le plus éprouvant au cours des dernières semaines et des derniers mois que le premier ministre se livre réellement. Le ton change, la retenue tombe, et François Legault s’ouvre sans détour sur la charge émotionnelle qui accompagne la fonction. Une rare incursion dans la vulnérabilité d’un homme souvent perçu uniquement à travers son rôle politique.
Une vie politique sous le feu… et une famille qui en ressent chaque impact
« En politique, c’est un sport extrême. On se fait critiquer constamment », confie-t-il d’emblée. Après sept ans à la tête du Québec, François Legault reconnaît avoir pris des centaines de décisions. Pourtant, ce sont toujours les mêmes quatre ou cinq erreurs qui reviennent hanter l’actualité : Northvolt, SAAQclic, les Kings de Los Angeles… « C’est dur », admet-il, tout en soulignant qu’avec les années, on finit par se forger une certaine carapace.
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Mais cette armure, dit-il, ne protège pas ceux qui gravitent autour de lui. « C’est dur pour son épouse, ses enfants. Mes gars viennent souvent souper la fin de semaine, puis je vois qu’ils sont affectés. Ils n’aiment pas ça que leur père soit critiqué », confie-t-il, laissant entrevoir une réalité rarement exposée : la vulnérabilité d’une famille mise à l’épreuve par la pression publique.
Entre les lignes, on comprend que derrière le premier ministre se trouve un père et un mari profondément conscient de ce que coûte la politique à ceux qu’il aime — un rappel que les critiques, aussi publiques soient-elles, ont toujours un écho dans l’intimité.
Sophie lui a ensuite demandé s’il estimait que les journalistes se montraient trop durs envers lui. François Legault a admis que, oui, c’était parfois difficile à encaisser. Mais il a aussitôt nuancé sa réponse en affirmant qu’il trouvait normal que les médias mettent l’accent sur les controverses plutôt que sur les bons coups : « C’est le jeu politique », a-t-il résumé.
Il en a profité pour rappeler que plusieurs dirigeants vivent une pression encore plus lourde que la sienne. Il a cité en exemple le président français Emmanuel Macron, constamment sous le feu des critiques dans un climat politique particulièrement exigeant.
Une façon pour le premier ministre de replacer sa propre expérience dans un contexte plus large, où la fonction de chef d’État — peu importe le pays — vient inévitablement avec son lot de tempêtes médiatiques.
Cet échange, d’une rare transparence, nous transporte derrière les projecteurs. On y découvre non plus le premier ministre, mais l’homme, avec ses vulnérabilités et les répercussions bien concrètes que son rôle impose à son entourage.
Source: https://hollywoodpq.com/la-famille-de-legault-affectee-par-les-insultes/
