Réaction Négative à la Publication de Yann Perreau sur la Polytechnique de Montréal
Le 6 décembre marque une date sombre dans l’histoire du Québec, commémorant la tragédie de la Polytechnique de Montréal où 14 femmes ont été assassinées en 1989 par un individu antiféministe.
Cette année, alors que le 35ème anniversaire de l’événement approchait, de nombreuses personnes ont exprimé leur hommage sur les réseaux sociaux, rappelant l’importance de se souvenir de ces victimes et de lutter contre la violence basée sur le genre.
Toutefois, une publication de Yann Perreau, auteur-compositeur et interprète bien connu au Québec, a suscité une vive controverse.
Sur X, anciennement Twitter, Perreau a fait un parallèle qui a été largement jugé inapproprié et insensible. Il a comparé les victimes de la Polytechnique à l’actrice québécoise Lucie Laurier, évoquant un prétendu « assassinat médiatique » des artistes féminines durant la pandémie, ce qui a provoqué un tollé immédiat.
La chanteuse Safia Nolin a été parmi les premières à réagir, qualifiant le parallèle de « tellement stupide et vulgaire ». Ce sentiment a été largement partagé par d’autres utilisateurs des réseaux sociaux, qui ont exprimé leur indignation et leur dégoût face à cette comparaison.
Sur Reddit, une personne a commenté : « Imagine faire le lien entre les féminicides et les conspis… Yark. », tandis qu’un autre ajoutait : « C’est insultant pour les victimes cette comparaison. »
Devant la levée de boucliers, Yann Perreau a rapidement supprimé son message initial et publié une clarification, dans laquelle il exprimait son opposition à l’intimidation et à toute forme de discrimination, cherchant à expliquer le sens de son message controversé :
« Je suis contre l’intimidation et toute autre forme de discrimination. Qu’on soit d’accord avec ou pas avec l’autre. Sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie. Voilà le pourquoi de mon tweet d’hier. Paix et amour. »
Néanmoins, même cette tentative de clarification n’a pas suffi à apaiser les critiques, beaucoup estimant que le mal avait été fait et que les excuses étaient insuffisantes face à la gravité de la comparaison initialement faite.
Cette situation a souligné la sensibilité des sujets entourant les violences faites aux femmes et l’importance de choisir ses mots avec prudence, surtout lorsqu’on aborde des tragédies aussi profondes et douloureuses que celle de la Polytechnique de Montréal.