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Régis Labeaume critique ouvertement Geneviève Guilbault et ne mâche pas ses mots
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Régis Labeaume critique ouvertement Geneviève Guilbault et ne mâche pas ses mots

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Capture decran 2025 05 22 090129 Régis Labeaume critique ouvertement Geneviève Guilbault et ne mâche pas ses mots

 

Même loin de l’hôtel de ville, Régis Labeaume reste l’un des personnages les plus francs et colorés du paysage politique québécois.

Invité récemment à l’émission Sucré Salé animée par Mélanie Maynard, l’ex-maire de Québec s’est livré avec sa verve habituelle sur sa carrière… et n’a pas hésité à exprimer ce qu’il pense réellement de la vice-première ministre Geneviève Guilbault.

Toujours aussi direct, Labeaume est revenu sur sa plus grosse erreur en tant que maire : l’interdiction précipitée des pitbulls à Québec. Il a qualifié cette décision de « connerie totale » et reconnu qu’elle avait nui à sa réputation :

« J’ai passé pour un tueur de chiens. »

Ce retour sur ses erreurs a pavé la voie à une discussion plus large sur la politique actuelle et ses dérives, notamment le désengagement des élus, que Labeaume déplore vivement.

Mais c’est surtout lors d’un segment ludique que l’ancien maire a fait lever bien des sourcils. Dans un jeu où Mélanie Maynard lui proposait de commenter des noms ou de prendre une gorgée de bière, Régis a eu une réaction très claire en entendant « Geneviève Guilbault » :

« Je vais prendre une gorgée de bière… Bon, on va passer à un autre nom. »

Une déclaration en silence qui en dit long. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Labeaume fait connaître son manque d’appréciation pour la ministre. Il l’avait vivement critiquée il y a quelques semaines à l’émission OHdio, sans jamais édulcorer ses propos.

Régis Labeaume ne fait rien à moitié. Même à la retraite, il reste une voix forte, dénonçant le cynisme ambiant en politique et travaillant sur un documentaire intitulé « Qui veut encore faire de la politique? », qui explore le désenchantement grandissant des élus.

Dans une société où les non-dits sont souvent la norme, Labeaume continue d’opter pour la vérité brute, qu’elle plaise ou non.

 

Source : mondedestars

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