Ricardo se confie sur un moment difficile de sa carrière : « J’ai fait un burn-out à la fin de ça »

Lors de son passage à l’émission Jeannot BBQ, Ricardo a été reçu avec humour et bienveillance par Jean-Sébastien Girard, accompagné de Michelle Desrochers et Étienne Marcoux. Ensemble, ils ont revisité plusieurs moments marquants — parfois inconfortables — de sa carrière.

Un extrait en particulier, remontant à 1992, a suscité une vive réaction chez Ricardo. Il s’agissait d’un passage de l’émission Comme on est, qu’il coanimait à l’époque avec Marguerite Blais. À l’annonce de la diffusion, il a aussitôt lancé :

« Ah non! »

Jean-Sébastien Girard lui a alors demandé si ce souvenir était douloureux. Ricardo a répondu :

« Non, ce n’est pas un bon moment si je me replonge à cette époque-là. Aujourd’hui, oui, je te dirai pourquoi. »

Dans l’extrait, Marguerite lui pose une question délicate :

« Est-ce que ça te dérange quand une femme se montre un peu agressive? »

Et Ricardo répond :

« Oui, parce que l’agressivité est inadmissible, peu importe le sexe, mais les femmes devraient toujours faire preuve de plus de douceur. »

Avec du recul, il confie ne pas avoir été à la hauteur du rôle à l’époque :

« (…) C’est une émission que j’ai obtenue alors que je n’avais pas les compétences pour faire ça. C’est parce que je ne coûtais rien (…) »

Il explique aussi que Marguerite Blais vivait la fin de sa carrière, ce qui rendait la collaboration difficile :

« (…) Ç’a été pénible pour les deux, parce qu’elle avait envie de professionnalisme. Je n’en avais pas encore. J’avais de l’énergie, elle voulait autre chose, donc c’était un match qui n’était comme pas possible pour ces deux personnes-là. »

Mais ce passage difficile a laissé des traces :

« Ça m’a suivi longtemps. J’ai fait un burn-out à la fin de ça, une remise en question (…) »

Toujours avec humour, Jean-Sébastien lui a lancé :

« J’aurais pu te remplacer. Je remplace ça, les burn-out »

Ce témoignage révèle une facette méconnue de Ricardo. Derrière sa réussite, il y a eu des débuts tumultueux, des maladresses, et une période d’épuisement. Un rappel que, parfois, les parcours les plus solides prennent naissance dans l’inconfort et le doute… et mènent jusqu’au burn-out.