C’est en octobre dernier que Richard Martineau procédait à une triste annonce concernant sa santé, révélant qu’il était atteint d’un cancer de la prostate.
Dans une chronique publiée dans Le Journal de Montréal,
il avait écrit :
« Message aux zigotos qui m’insultent et me menacent sur
les réseaux sociaux. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour
vous. La bonne (enfin, pour vous), c’est que j’ai un cancer de la
prostate. La mauvaise (toujours pour vous), c’est que mon cancer
est précoce, pas agressif et que mes chances de guérison sont de 90
%. »
Le 16 octobre dernier, il a subi une importante intervention
chirurgicale, soit l’ablation de sa prostate, au CHUM. Peu après
l’opération, il avait rassuré ses abonnés sur sa page Facebook,
dévoilant que tout s’était bien déroulé :
« C’est fait!! Tout va bien! Merci Dr
Widmer! »
Lors d’une récente entrevue avec le magazine La
Semaine, Richard Martineau a fait une mise à jour sur son état
de santé, plusieurs mois après l’opération.
« Je vais vraiment mieux, tout s’est bien passé. Mais là,
je comprends mon chirurgien quand il me disait que les
»patients » portent bien leur nom… car effectivement, il
faut vraiment être »patient » quand on tombe
malade », a-t-il confié.
Bien que sa convalescence se déroule globalement bien, le
chroniqueur a révélé qu’il faisait encore face à quelques séquelles
mineures.
« Pour l’instant, il y a encore de tout petits soucis qui
vont s’estomper avec le temps. »
Il a notamment expliqué les défis rencontrés depuis l’ablation
de sa prostate :
« Pour uriner, l’homme a deux valves dans l’urètre. Quand
ils m’ont enlevé la prostate, ils m’en ont enlevé une. Alors disons
que c’est plus difficile à contrôler quand j’urine. C’est
temporaire et ça se replace peu à peu, mais présentement, je suis
un peu comme une femme qui vient d’accoucher: si je ris ou que je
tousse un peu, j’ai des petites fuites contre lesquelles je n’ai
aucun contrôle. »
Malgré ces désagréments temporaires, Richard Martineau garde une attitude positive et fait preuve d’humour face à la situation. Sa franchise et sa résilience sont à l’image de l’homme que le public connaît bien.
Vous pouvez lire la suite de son entrevue dans La Semaine, disponible en kiosque dès maintenant.
