À la première de la pièce Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu?, Rosalie Bonenfant a fait son entrée au même moment que Félix-Antoine Duval. Une arrivée simultanée qui n’a pas manqué de faire sourciller les curieux.
Les deux comédiens ont aussitôt précisé qu’ils n’étaient pas venus ensemble. « On se connaît du travail », a glissé Rosalie avec un sourire énigmatique. Pur hasard ou synchronicité révélatrice? Une chose est sûre : cette apparition bien synchronisée risque d’alimenter les murmures dans les coulisses du showbiz…
La comédienne et animatrice a troqué les projecteurs de la ville pour la quiétude des platebandes. « C’est un été de jardinage. J’habite à la campagne maintenant. Alors, je passe l’été dans les fleurs, dans la terre. Ça me fait un bien fou! » confie-t-elle, rayonnante. Depuis un an, elle a quitté Montréal pour poser ses valises en Estrie, là où la nature bat au même rythme que son cœur.
« Aujourd’hui, c’est sans doute la seule journée de l’année où mes ongles ne sont pas couverts de terre! » lance-t-elle en riant. Une phrase qui en dit long sur son nouveau quotidien. Fille d’un père chasseur et pêcheur, elle revient à ses racines. « Toute ma vie, ç’a été ça. Et là, je vis à côté d’une rivière. Je vais chercher des vers pour la pêche. Je suis bien. Je suis dans mon élément. »
Ce retour à la terre, elle le doit à un coup de cœur : une maison de rêve. « Je suis tombée dessus, je n’ai pas pu résister. Je l’ai achetée. Maintenant, c’est là que je me retire. » Une décision inattendue, surtout pour une femme de médias habituée à être entourée. Solitude, vraiment? « Je le craignais un peu… mais finalement, je suis ravie d’avoir une excuse parfaite pour décliner les soirées mondaines! » dit-elle en éclatant de rire.
Et tant mieux, car fuir les mondanités, c’est aussi esquiver les rumeurs qui courent à son sujet. Depuis quelque temps, les murmures vont bon train sur une possible relation avec son ancien complice de Deux hommes en or et Rosalie, Jean-Philippe Wauthier. Sa réponse? Brève, tranchante, mais souriante : « Je fuis les rumeurs. Voilà! »
Et non, elle ne les commente pas. Mais elle en rit. Preuve que, même loin de la ville, elle n’a rien perdu de sa vivacité.
