Roy Dupuis dit sa façon de penser à une autre invitée en pleine entrevue

On voit rarement Roy Dupuis en entrevue. Dimanche soir à Tout le monde en parle, plusieurs pensaient le revoir seulement pour parler de nostalgie et de télévision. Mais au fil de l’émission, le comédien a fait bien plus que raconter des souvenirs : il a pris la parole sur un sujet brûlant… et il a dit sa façon de penser à une autre invitée, en plein direct. Au départ, Roy Dupuis était là pour parler du documentaire « Les filles de Caleb : l’histoire d’une passion », qui sera diffusé le 9 décembre à 20 h. Il était assis aux côtés de Marina Orsini, sa partenaire de jeu de l’époque. Ensemble, ils ont replongé dans cette série culte où ils jouaient Ovila Pronovost et Émilie Bordeleau. Le ton était chaleureux, tranquille, presque intime. Mais Roy Dupuis n’est pas seulement un acteur aimé du public. Depuis plusieurs années, il s’implique aussi dans les causes environnementales. Et ce côté engagé a pris toute la place lorsque le sujet Hydro-Québec est arrivé sur la table. Sur le plateau se trouvait aussi Claudine Bouchard, la présidente d’Hydro-Québec. Elle venait expliquer le plan de la société d’État : investir 200 milliards de dollars pour doubler la production d’électricité en 25 ans, soit ajouter environ 200 térawattheures. Un projet immense, présenté comme nécessaire pour l’avenir énergétique du Québec.

C’est là que Roy Dupuis est intervenu. Calme, mais très direct, il lui a posé une série de questions qui ont surpris autant la présidente que les téléspectateurs. Voici ce qu’il lui a dit :

« En 25 ans, on va doubler. Pourquoi 200? Pourquoi doubler? On est déjà un des plus gros consommateurs d’électricité sur la planète. Vous trouvez ça raisonnable qu’on double la production, qu’on rajoute 200 térawattheures en 25 ans? Vous êtes d’accord avec ça? »

Avec ces phrases, il a mis le doigt sur ce qui le dérange : la surconsommation. Pour lui, produire toujours plus d’électricité, c’est accepter de consommer toujours plus, au lieu de se demander comment mieux utiliser ce qu’on a déjà. Ce qui a marqué, ce n’est pas seulement le fond, mais aussi la forme. Il n’a jamais haussé le ton. La discussion est restée respectueuse, mais claire. Il n’était pas en mode attaque, mais en mode « question qui dérange ». On sentait qu’il parlait au nom de plusieurs citoyens qui se demandent si ce plan est vraiment raisonnable. Après l’émission, les réseaux sociaux se sont enflammés… mais dans le bon sens pour lui. Les commentaires étaient nombreux, et presque tous allaient dans le même sens. En voici quelques-uns :

 

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« Bravo Roy Dupuis!!! »
« Excellente intervention de Roy Dupuis.  »
« Merci à Roy Dupuis d’oser poser les questions réelles par rapport aux plans d’Hydro-Québec réalisés non pas sur le terrain mais dans les bureaux. »
« J’ai aimé les questions de Roy, et qu’il lui parlait c’était parfait. »
« Bravo à Roy Dupuis pour poser la question soulevant l’enjeu fondamental : ajouter plus de kilowattheures c’est d’accepter la surconsommation. » Les téléspectateurs ont aussi souligné à quel point il avait l’air en forme à 62 ans. Plusieurs ont écrit qu’ils étaient contents de le revoir à l’écran, qu’il dégageait toujours autant de présence, mais avec encore plus de maturité et de profondeur. Dans cette même émission, le groupe Salebarbes, avec Jean-François Breau, a offert une performance très appréciée, ajoutant une touche festive à la soirée. Mais au final, ce dont tout le monde parlait, c’était surtout de l’intervention de Roy Dupuis. En une seule apparition, il a réussi à :

 

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• rappeler son importance comme acteur marquant de la télévision québécoise,
• et montrer qu’il est aussi une voix citoyenne qui n’a pas peur de questionner les grands projets.

Le message des téléspectateurs était simple et clair :
Ils sont fiers qu’il ait osé poser ces questions, et très heureux de le revoir prendre sa place dans le débat public, sans perdre ce mélange de calme, de mystère et de franchise qui le rend si particulier.