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Sébastien Bovet réagit vivement en direct à RDI en apprenant une nouvelle de dernière heure et il n’est pas d’accord
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Sébastien Bovet réagit vivement en direct à RDI en apprenant une nouvelle de dernière heure et il n’est pas d’accord

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Capture decran 2025 05 13 142107 e1747160703876 Sébastien Bovet réagit vivement en direct à RDI en apprenant une nouvelle de dernière heure et il n'est pas d’accord

Lundi, une scène inattendue s’est produite en direct sur les ondes de RDI. Sébastien Bovet, chef d’antenne bien connu du réseau, a eu une réaction très forte en apprenant en temps réel que son collègue journaliste Alex Boissonneault quittait Radio-Canada pour se lancer en politique sous la bannière du Parti québécois dans la circonscription d’Arthabaska.

La surprise était d’autant plus grande que les deux hommes avaient travaillé de près sur la colline parlementaire, rendant l’annonce encore plus personnelle. La réaction de Bovet, partagée en masse sur les réseaux sociaux, traduisait un mélange évident de stupeur, de déception et d’indignation.

Cette transition du journalisme vers la politique soulève une fois de plus la question délicate de l’impartialité médiatique. Les cas de Bernard Drainville ou Martine Biron avaient déjà suscité des débats similaires.

Les journalistes, censés demeurer neutres, voient leur crédibilité mise à mal lorsqu’ils franchissent la ligne entre observateurs et acteurs politiques.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Boissonneault a affirmé avoir pris cette décision difficile avec le sentiment d’un devoir envers le public, qu’il souhaite désormais servir sur le terrain politique.

Il a souligné son attachement à son métier de journaliste, mais aussi son désir d’un engagement plus direct dans la société.

Or, cette annonce a rapidement été éclipsée par la controverse lancée par Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, également candidat dans Arthabaska.

Il a rappelé un épisode trouble du passé de Boissonneault, lorsqu’il avait été arrêté en 2001 en lien avec des actions militantes lors du Sommet des Amériques. Duhaime l’accuse d’avoir appartenu à une organisation radicale et d’avoir été en possession de matériel potentiellement dangereux.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, a rapidement pris la défense de son candidat. Il a rectifié plusieurs affirmations, précisant que Boissonneault n’avait jamais été condamné à de la prison, mais à des travaux communautaires, et qu’il avait reçu un pardon officiel en 2011.

Il a souligné le parcours irréprochable du journaliste depuis l’incident, tant sur le plan professionnel que personnel.

Cette affaire démontre à quel point les transitions du monde médiatique vers la politique sont scrutées à la loupe et peuvent raviver des éléments du passé, parfois oubliés.

Pour Sébastien Bovet, cette nouvelle semble surtout avoir été un choc professionnel et personnel, alors que son ancien collègue devient désormais un acteur politique majeur.

 

Source : Monddestars

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