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Seniors au volant : quand faut-il envisager de passer le relais?
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Seniors au volant : quand faut-il envisager de passer le relais?

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Imaginez : vous partez faire vos courses, la radio en fond, l’esprit tranquille… mais un doute surgit. Vos réflexes sont-ils encore aussi rapides qu’avant? Vos proches s’inquiètent-ils de vous savoir seul(e) sur la route? La question est délicate et touche de nombreuses familles : jusqu’à quel âge est-il raisonnable de garder le volant?

Avec l’âge, certains changements passent inaperçus : se tromper de direction sur un trajet familier, oublier le clignotant, avoir du mal à réagir face à un piéton imprévu. Ces détails, accumulés, peuvent devenir des signaux d’alerte.
La concentration est un autre indicateur important : si vous « décrochez » plus souvent ou ressentez une fatigue inhabituelle au volant, il est temps de réévaluer vos habitudes de conduite.

En France, aucune loi n’impose d’arrêter de conduire à un âge donné. La liberté demeure entière tant que l’on se sent apte. Mais cette décision repose sur l’honnêteté du conducteur… et sur la vigilance bienveillante des proches. Des visites médicales obligatoires ont été évoquées par le passé, mais elles n’ont jamais été adoptées.

Heureusement, des solutions existent pour garder le volant en toute sécurité :

  1. Stages de remise à niveau : proposés par de nombreuses auto-écoles, ils permettent de rafraîchir ses connaissances et de reprendre confiance.
  2. Suivi médical : vérifier régulièrement la vue, l’ouïe, la mobilité et la mémoire avec son médecin aide à prévenir les risques.

Contrairement aux idées reçues, les conducteurs âgés ne sont pas les plus accidentogènes. Les statistiques pointent plutôt les jeunes de 18 à 24 ans. Chez les aînés, les accidents sont davantage liés à une inattention ou un temps de réaction plus lent, rarement à des excès de vitesse ou des comportements imprudents.

La vraie question n’est peut-être pas « quand arrêter de conduire », mais plutôt comment adapter sa conduite à son âge : éviter les trajets de nuit, réduire la distance parcourue, contourner les heures de pointe, partager le volant avec un proche.
Car conduire ne se limite pas à un simple déplacement : c’est un symbole d’autonomie, un lien avec le monde extérieur.

👉 Le secret? S’écouter, s’adapter et accepter de réajuster ses habitudes au bon moment.

 

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