« Seulement 3000 $ » : une réfugiée ukrainienne au Canada exprime sa frustration


Une vidéo récemment partagée par une réfugiée ukrainienne installée au Canada a provoqué une vague de réactions en ligne. On y voit la jeune mère, visiblement bouleversée, dénoncer les épreuves auxquelles elle doit faire face malgré l’aide offerte par les autorités.
« On m’avait dit que le Canada donnait tout aux immigrants. Écoutez : j’ai reçu 3 000 $ au départ, mais mon Airbnb me coûte déjà 2 000 $ », lance-t-elle avec colère, en se filmant dans la rue.
Mère de trois enfants, elle raconte devoir composer avec une réalité bien plus fragile et incertaine que ce que plusieurs imaginent, mettant en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontés de nombreux réfugiés.
Cette réfugiée ukrainienne reçoit « seulement 3 000 $ par mois » du contribuable canadien.
« Mon Airbnb coûte 2 000 $ par mois ! ». Valeurs…
Merci Chay pour la passe sur la palette.
pic.twitter.com/eTSSbN8rYC— Ⓓⓨⓢⓣⓞ (@dystoman) August 26, 2025
Derrière l’aide financière reçue se cachent en réalité de lourds défis logistiques et économiques. Comme beaucoup d’autres réfugiés, elle est arrivée au pays sans historique de crédit, un obstacle majeur pour accéder à un logement permanent. « Pas de maison, pas de crédit, pas de travail », résume-t-elle, soulignant ce cercle vicieux qui condamne plusieurs familles à dépenser une grande partie de leur allocation mensuelle dans des logements temporaires, souvent mal adaptés à leurs besoins.
À cette précarité s’ajoute le choc du climat. Pour une personne déracinée, contrainte de tout reconstruire après avoir fui la guerre, l’hiver canadien apparaît comme une épreuve supplémentaire. « Un hiver super froid et trois enfants à charge… », déplore-t-elle, mettant en avant la solitude et le manque de soutien concret au quotidien.
Son témoignage met en évidence le fossé entre l’image de générosité que véhicule l’accueil canadien et la réalité sur le terrain. Oui, des aides financières existent, mais elles s’avèrent vite insuffisantes face au coût exorbitant du logement, de l’alimentation et des premières installations.