Touchante confidence de Kim Rusk : « C’est l’homme de ma vie »


Sur les ondes d’Énergie, lors de l’émission Le Boost qu’elle coanime aux côtés de Rémi-Pierre Paquin, Martin Tremblay et François Pérusse, Kim Rusk a donné des nouvelles de l’état de santé de son père, Patrick Zabé.
Elle a expliqué s’être absentée de l’antenne afin de pouvoir l’accompagner et lui offrir son soutien durant ses interventions chirurgicales. « Hier, j’ai dû m’absenter du travail, puisque je me trouvais à Québec auprès de mon papa. »
«Bien, papa va bien maintenant. Ç’a été un petit peu plus rough depuis jeudi passé, je vous dirais, là. Donc, c’est ça, j’ai dû manquer hier le travail parce que j’étais à Québec. Non pas pour aller voir le hockey, mais pour aller supporter le daddy, daddy cool. Puis honnêtement, à 80, presque 84 ans, ça me fascine de voir à quel point mon père, il est fort. Il se bat pour une maladie qui est le Parkinson, mais il y a toujours des petits effets collatéraux à tout ça. Puis, bien là, on répare des petits bouts, là… d’après moi, il est presque neuf, là», lance-t-elle.
« Il a encore mille projets en tête ! C’est un homme qui aurait pu profiter d’une très belle fin de vie, passer vingt belles années à réaliser plein de choses. Mais marcher n’est plus une option aujourd’hui… et ce, depuis longtemps déjà », explique-t-elle. Lorsqu’on lui demande depuis combien de temps son père ne marche plus, elle estime que cela fait environ six ans.
L’animatrice précise que l’esprit de son père demeure pleinement lucide, mais que le véritable défi réside dans la communication : réussir à traduire ses pensées, à les exprimer et à les partager… C’est à ce moment-là que tout devient compliqué.
Celle qui l’accompagne dans la maladie
« Elle est tellement extraordinaire! »
Kim Rusk a tenu à souligner le
rôle essentiel de Mona, la conjointe de son père.
« Rien que la fin de semaine dernière, il a dû subir deux
opérations majeures. Et Mona, c’est vraiment son prolongement…
C’est grâce à elle qu’il est encore parmi nous. Sans elle, il ne
serait pas le même. Elle est tellement extraordinaire, on l’aime
d’amour. Évidemment, elle ne peut pas l’accompagner jusqu’au bloc
opératoire, mais elle le suit jusqu’à la toute dernière limite,
elle pousse pour rester près de lui, pour s’assurer qu’il ne soit
jamais seul. »
Malgré l’angoisse des interventions, Kim raconte avoir vécu des heures interminables :
« J’avais tellement peur… En attendant l’appel, ce furent les
trois heures les plus longues de ma vie. Parce que c’est l’homme de
ma vie, évidemment, c’est mon papa. Je l’aime tellement… »
Heureusement, tout s’est bien déroulé et, au moment même où Kim livrait ce témoignage, son père devait recevoir son congé pour regagner le confort de la maison.
Nous envoyons tout notre amour et beaucoup de réconfort à Kim, à son père et à leur famille.