Toys R Us : une très mauvaise nouvelle vient de tomber

La chaîne de jouets Toys R Us traverse une chute fulgurante au Canada : 38 magasins fermeront leurs portes cette année, et 12 autres sont désormais mis en vente.
Le réseau a subi une contraction
spectaculaire, passant d’environ 103 magasins en 2021 à seulement
40 aujourd’hui — un revirement majeur pour
l’industrie.
Au Québec, la situation est d’autant plus alarmante : onze
succursales ont fermé au cours des 12 derniers mois, entraînant la
perte d’au moins 183 emplois.
Parmi ces fermetures figure celle du magasin des Galeries de la
Capitale, à Québec, ce qui ramène désormais le nombre de points de
vente dans la province à neuf.
La situation de la chaîne s’est encore détériorée après que son récent propriétaire ait tenté d’élargir l’offre avec le concept « Playlab ». Malgré cet effort d’innovation, la concurrence féroce des géants du commerce en ligne et des détaillants en gros continue de freiner la marque.
Une chute qui s’accentue sous la pression du marché
La décision de mettre en vente plusieurs magasins à l’approche des Fêtes envoie un signal alarmant : traditionnellement, le dernier trimestre est synonyme de reprise pour le commerce de détail. L’annonce tranche fortement avec cette tendance saisonnière.
Parallèlement, l’évolution des habitudes d’achat joue contre Toys R Us. L’achat en ligne — rapide, souvent moins cher et plus pratique — s’impose comme la norme. Le secteur du jouet, lui, doit composer avec des marges réduites et des attentes en pleine transformation. Les détaillants spécialisés en souffrent particulièrement.
Des répercussions bien réelles
Pour les employés, les communautés locales et les fournisseurs, l’impact est tangible :
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pertes d’emplois,
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disparition de commerces phares dans certains centres commerciaux,
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réorganisation forcée des espaces de vente.
Au Québec, où la chaîne comptait plusieurs succursales, les conséquences se font d’autant plus sentir.
Un modèle en question
Même si Toys R Us reste présent au Canada, son réseau se réduit à grande vitesse. Sa capacité à maintenir un modèle de commerce physique traditionnel est désormais sérieusement remise en question.
Le secteur du jouet devient ainsi un symbole des défis croissants que doivent affronter les détaillants spécialisés dans une industrie en pleine mutation.
Pour les clients, cela pourrait se traduire par moins de choix en magasin, une dépendance accrue aux achats en ligne ou encore un recours plus fréquent aux détaillants à rabais.


