Une tragédie secoue la communauté de L’Île-Bizard et le milieu de l’aviation légère. Un pilote québécois de seulement 28 ans a perdu la vie samedi matin lorsqu’un petit avion est entré en collision avec un autre appareil en plein vol près de Martintown, dans l’est de l’Ontario, non loin de Cornwall.
Selon les autorités, l’intervention a été déclenchée peu après
11 h lorsque plusieurs témoins ont signalé une collision entre deux
avions de petite taille.
L’un des appareils a réussi un atterrissage
d’urgence dans une zone dégagée, son pilote s’en sortant
sans blessure majeure.
L’autre avion, celui du jeune Québécois, a terminé sa trajectoire dans un secteur boisé. Les secours, arrivés rapidement, ont trouvé le pilote sans signe de vie. Il était seul à bord au moment de l’impact, laissant croire à une manœuvre extrêmement courte — et probablement insuffisante — pour réagir.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada
(BST) mène maintenant une enquête complète.
Les experts analyseront :
- les trajectoires des deux appareils,
- les communications radio,
- la météo et les conditions de vol,
- la formation des pilotes,
- ainsi que tout élément mécanique ou technique pouvant expliquer la collision.
Le BST souhaite récupérer toutes les données disponibles afin de reconstruire précisément la séquence des événements.
Le secteur de Martintown est reconnu pour accueillir de nombreux
vols d’entraînement.
Les enquêteurs devront donc déterminer :
- si les deux appareils étaient en formation ou entraînement simultané,
- si la coordination aérienne a été adéquate,
- et si une erreur de manœuvre ou un croisement involontaire des trajectoires a pu être en cause.
Des témoins décrivent une matinée calme, ce qui laisse croire que les conditions atmosphériques n’auraient pas été un facteur aggravant.
Le décès du jeune pilote de L’Île-Bizard provoque un vif choc
dans son entourage.
Les écoles de pilotage de la région ont publié des messages de
condoléances, rappelant l’importance de la discipline et de la
vigilance en vol — surtout lors des vols à basse altitude où la
marge d’erreur est extrêmement faible.
Les autorités analyseront dans les prochains jours les données techniques des appareils afin de comprendre pourquoi l’un a pu atterrir sans trop de dommages pendant que l’autre s’est écrasé en forêt, suggérant une perte de contrôle rapide.
Une mise à jour officielle est attendue sous peu, une fois les premières conclusions tirées.
