Tribune Tendance
En cours de lecture
Trump en une phrase : découvrez la réplique qui a fait trembler Internet
Tribune Tendance
Tribune Tendance

Trump en une phrase : découvrez la réplique qui a fait trembler Internet

Capture le 2025 12 30 a 20.48.12 Trump en une phrase : découvrez la réplique qui a fait trembler Internet

Pendant des années, elle a été l’un des visages les plus fidèles, les plus bruyants et les plus controversés du mouvement MAGA. Toujours prête à défendre Donald Trump, coûte que coûte.
Mais aujourd’hui, le ton a radicalement changé. Dans une entrevue coup-de-poing accordée au New York Times, Marjorie Taylor Greene laisse tomber le masque. Et ce qu’elle raconte choque autant qu’il dérange. Une rupture qui couvait depuis longtemps .Un mois après avoir officialisé sa rupture politique avec Donald Trump — et annoncé qu’elle quittera ses fonctions le 5 janvier prochain — la députée républicaine admet avoir vécu un profond réveil. Face au journaliste Robert Draper, elle reconnaît sans détour avoir contribué au climat toxique qui domine aujourd’hui la politique américaine.
Un aveu rare, venant d’une figure longtemps associée aux discours les plus durs du camp trumpiste.

« Je ne regarde même plus Fox News »

Parmi les confessions qui ont surpris, Marjorie Taylor Greene affirme désormais se tenir loin de Fox News, qu’elle juge incapable de rapporter les faits avec crédibilité.
Un revirement spectaculaire pour celle qui utilisait autrefois cette chaîne comme caisse de résonance.

Mais c’est un moment précis qui aurait tout fait basculer.

La phrase de trop lors des funérailles de Charlie Kirk

Elle raconte avoir été profondément choquée par les propos tenus par Donald Trump lors de la cérémonie funéraire de Charlie Kirk.
Alors que ce dernier prônait l’amour et le respect, Trump aurait lancé :

« Je déteste mes adversaires et je ne leur veux pas ce qu’il y a de mieux. »

Pour Marjorie Taylor Greene, ce fut une fracture irréversible.

« C’était absolument la pire déclaration. Ça montre clairement où se situe son cœur. »

Elle va même plus loin, affirmant que ces paroles prouvent, selon elle, que Donald Trump n’a pas la foi chrétiennequ’il revendique publiquement.

« On nous a appris à ne jamais s’excuser »

Avec un rare moment d’introspection, elle reconnaît avoir été entraînée — comme tout le mouvement MAGA — dans une logique de confrontation permanente.

« Notre camp a été entraîné par Donald Trump à ne jamais reconnaître quand on a tort. On attaque, encore et encore. En tant que chrétienne, je ne crois plus à ça. »

Le point de rupture : l’affaire Epstein

La fracture est devenue irréparable à l’automne, lorsqu’elle a critiqué ouvertement la gestion de l’affaire Jeffrey Epstein par l’administration Trump.

Le 14 novembre, Donald Trump la traite publiquement de « traîtresse » sur Truth Social.

Une insulte lourde de conséquences.

« Les traîtres, on les met en prison ou on les fait mourir… Est-ce que moi ou mes enfants allons être ciblés? »

Ses craintes n’étaient pas théoriques.

Menaces, peur et silence présidentiel

Dans les jours qui ont suivi :

  • menaces d’attentats à la bombe,
  • messages anonymes visant directement son fils,
  • un courriel reprenant mot pour mot l’expression « Marjorie Traitor Greene ».

Lorsqu’elle contacte Trump pour l’informer, elle affirme qu’il ignore totalement la menace envers son enfant… et l’insulte de nouveau.

« J’étais naïve »

C’est peut-être la phrase la plus lourde de sens de toute l’entrevue :

« J’étais tout simplement tellement naïve… C’était facile d’y croire. »

Elle raconte aussi que lorsque Trump craignait que des révélations sur Epstein touchent « ses amis », elle a compris que certaines lignes ne devaient jamais être franchies.

Le malaise autour des femmes du mouvement MAGA

Autre révélation surprenante : son malaise face à l’image véhiculée par certaines femmes proches de Trump.

« Je n’ai jamais aimé la sexualisation à la MAGA Mar-a-Lago. Le message envoyé aux jeunes femmes me dérange profondément. »

Un propos rare dans un univers où ce sujet est souvent évité.

Un avenir inquiétant, selon elle

Malgré son départ, Marjorie Taylor Greene ne croit pas à un affaiblissement réel de Donald Trump.

Au contraire.

« Quand on perd le pouvoir, que fait-on pour s’y accrocher? On part en guerre. »

Une prédiction sombre… venant de quelqu’un qui a longtemps été de l’autre côté.

Cette entrevue marque un virage spectaculaire, mais aussi un témoignage troublant sur l’envers du mouvement MAGA.
Et surtout, elle rappelle à quel point les ruptures politiques peuvent devenir personnelles, dangereuses et irréversibles.

Défiler vers le haut