
Dans un échange particulièrement tendu, Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont violemment affrontés dans le Bureau ovale.
Le président américain a exigé de son homologue ukrainien qu’il se montre « reconnaissant » du soutien américain, tout en laissant entendre que l’avenir de l’aide militaire dépendrait d’un accord avec la Russie.
L’échange a été déclenché par le vice-président JD Vance, qui a reproché à Zelensky un « manque de respect » envers les Américains alors qu’il est venu chercher du soutien après trois années de guerre contre la Russie.
Trump a ensuite enfoncé le clou, affirmant que le président ukrainien s’était « mis dans une très mauvaise posture » et qu’il « n’avait pas les cartes en main » dans ce conflit.
Il l’a même averti : « Concluez un accord [avec la Russie] ou nous vous laissons tomber », ajoutant que toute négociation avec Zelensky serait « très difficile ».
.@VP: « Do you think that it’s respectful to come to the Oval Office of the United States of America and attack the administration that is trying to prevent the destruction of your country? »@POTUS: « You don’t have the cards right now. With us, you start having cards … You’re… pic.twitter.com/iTYyAmfuCJ
— Rapid Response 47 (@RapidResponse47) February 28, 2025
Dès l’arrivée de Zelensky, vêtu comme à son habitude d’une tenue aux accents militaires, Trump n’a pas manqué de le commenter : « Il s’est fait très élégant aujourd’hui », sans qu’il soit clair s’il s’agissait d’une blague ou d’une critique déguisée.
Avant que la rencontre ne dégénère, le chef d’État ukrainien avait pourtant tenté d’assurer que Trump était « du côté » de l’Ukraine. Trump, de son côté, s’est félicité d’un accord « très équitable » sur l’accès aux ressources ukrainiennes.
Mais lorsque Zelensky a refusé toute concession à Vladimir Poutine, le qualifiant de « tueur », Trump a répliqué qu’il avait récemment eu « de nombreuses conversations » avec le président russe et semblait confiant dans sa parole.
Une conférence de presse est prévue à 13h (heure locale), mais après cette confrontation, rien ne garantit qu’elle sera maintenue.
L’accord initialement prévu entre Washington et Kyiv a déjà été modifié. Trump voulait inclure un engagement de 500 milliards $, mais cette mention a disparu du texte final. L’accord porte désormais sur un fonds d’investissement dans les minerais, hydrocarbures et infrastructures ukrainiennes, sans engagement militaire clair de la part des États-Unis.
« Je ne pense pas que quiconque va chercher des ennuis si nous avons beaucoup de travailleurs en Ukraine », a déclaré Trump, laissant entendre que la présence américaine serait plus économique que militaire.
L’Ukraine et l’Europe observent avec nervosité le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont eu une longue conversation le 12 février et discutent actuellement d’un cessez-le-feu rapide.
Trump refuse toujours d’accuser Moscou d’être responsable du conflit et a rejeté catégoriquement toute idée d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, conseillant même à Zelensky « d’oublier » cette perspective.
Alors que Washington et Moscou semblent vouloir imposer une paix rapide, les alliés européens s’inquiètent des conséquences pour la stabilité du continent et du rôle que joueront réellement les États-Unis sous la présidence de Trump.
Elle apporte une touche de profondeur et de sensibilité à l'univers des potins de stars. À travers ses mots envoûtants, Elle explore les émotions et les vérités cachées derrière les visages célèbres. Son blog offre une pause bienvenue dans le tourbillon des ragots, invitant les lecteurs à réfléchir et à ressentir au-delà des apparences.