Tribune Tendance
En cours de lecture
Un animateur bien connu défend La Presse après la publication controversée de Gilbert Rozon
Tribune Tendance
Tribune Tendance

Un animateur bien connu défend La Presse après la publication controversée de Gilbert Rozon

Avatar photo
Capture decran 2025 07 19 035216 Un animateur bien connu défend La Presse après la publication controversée de Gilbert Rozon

La publication d’un texte d’opinion signé Gilbert Rozon dans La Presse a suscité une vague de réactions indignées à travers le Québec.

Alors que plusieurs personnalités publiques dénoncent cette tribune accordée à l’homme d’affaires accusé d’agressions sexuelles, Patrick Lagacé a pris la parole pour défendre le choix éditorial du journal.

Mercredi soir, l’ancien fondateur de Juste pour rire a vu son texte publié dans La Presse, dans lequel il conteste deux articles le concernant, dont un signé par la journaliste Isabelle Hachey. Il affirme ne pas se reconnaître dans les propos rapportés et entendait faire entendre sa version.

Ce geste a rapidement enflammé les réseaux sociaux. De nombreux internautes et figures publiques ont exprimé leur malaise face à cette prise de parole offerte à un homme faisant face à des poursuites civiles impliquant neuf femmes, l’accusant notamment de viols et d’agressions sexuelles.

Face à la tempête, Patrick Lagacé a tenu à remettre les choses en perspective, rappelant un principe fondamental du journalisme : le droit de réplique.

« Si Rozon a vu son texte publié dans La Presse jeudi, c’est au nom d’un principe qui est quasiment sacro-saint dans ce journal : le droit de réplique », a-t-il écrit.

Le chroniqueur précise que chaque année, La Presse publie plusieurs répliques à des textes critiques, et ce, même si la personne visée est controversée. Pour Lagacé, l’équité journalistique doit prévaloir, peu importe l’opinion publique.

« Ce principe-là rappelle que notre journal pense que sa parole n’est pas au-dessus de la critique, que ceux qui sont visés par nos textes d’opinion pourront répliquer… Qu’ils soient socialement radioactifs ou pas. »

Malgré cette explication, plusieurs voix continuent de s’élever contre la décision de La Presse. Des artistes comme Jean-Nicolas Verreault, Guillaume Cyr, Alexandre Champagne et Marie-Soleil Dion ont tous exprimé leur désaccord.

L’affaire remet en lumière le délicat équilibre entre liberté d’expression, droit de réplique et responsabilité médiatique. Une chose est certaine : la controverse autour de Gilbert Rozon n’a pas fini de faire parler.

 

Défiler vers le haut