Un drame frappe Cuba : des dizaines de décès, dont des enfants et des adolescents et ça continue

Un drame secoue Cuba : la propagation simultanée du chikungunya et de la dengue fait des ravages, touchant particulièrement les jeunes.

Les autorités rapportent 33 décès récemment, dont 21 liés au chikungunya, et au moins 21 des victimes étaient des enfants ou des adolescents.
Selon le ministère de la Santé, l’épidémie progresse rapidement dans plusieurs provinces, frappant particulièrement les zones urbaines où les conditions sanitaires sont fragiles.

La pénurie de ressources, les problèmes d’élimination des déchets et la difficulté à maintenir des campagnes de fumigation efficaces compliquent fortement la lutte contre les moustiques vecteurs.

Des infections fulgurantes aux conséquences tragiques

La montée fulgurante des cas de chikungunya et de dengue submerge le système de santé cubain. À ce jour, des centaines de patients — souvent des jeunes — se trouvent en soins intensifs.

L’absence de traitements spécifiques, combinée à des complications graves comme de fortes fièvres, d’intenses douleurs articulaires et, dans certains cas, des formes hémorragiques de la dengue, rend la situation particulièrement dangereuse.

Les familles touchées vivent un véritable calvaire. Dans plusieurs régions, la prolifération des moustiques explose en raison du manque d’eau potable, des infrastructures défaillantes et de l’effondrement du service de collecte des déchets — autant de conditions qui favorisent la reproduction des vecteurs.

Déjà fragilisée par une crise économique profonde, Cuba doit désormais composer avec un système de prévention sanitaire au bord de la rupture.
Le manque d’insecticides, de médicaments et l’impossibilité d’assurer des traitements efficaces contribuent à une situation jugée « explosive ». Pour de nombreux habitants, le moustique n’est plus un simple nuisible, mais un ennemi mortel.

Les autorités rappellent l’importance des mesures de protection de base — moustiquaires, vêtements longs, répulsifs, élimination des eaux stagnantes. Mais dans un contexte de pénurie généralisée, ces moyens restent difficilement accessibles pour une grande partie de la population.

Ce « cocktail viral » rappelle tristement que certaines épidémies ne sont pas de lointains phénomènes tropicaux : elles frappent des enfants, des familles et des communautés entières, les exposant à un risque bien réel… et trop souvent fatal.