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Un élément majeur pourrait augmenter le coût des produits alimentaires à l’épicerie
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Un élément majeur pourrait augmenter le coût des produits alimentaires à l’épicerie

Hanane Kabbab
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Grèves portuaires : une menace pour les prix à l’épicerie au Canada et aux États-Unis

La grève qui perturbe actuellement les opérations dans les principaux ports américains et au port de Montréal pourrait entraîner une augmentation significative des prix des produits alimentaires en épicerie, selon un reportage de TVA Nouvelles.

Les consommateurs pourraient bientôt ressentir les répercussions de ces arrêts de travail sur leur facture de supermarché, en particulier pour des produits importés tels que les melons, les mangues, les bananes, les pamplemousses, les citrons, les clémentines et les oranges.

Sylvain Charlebois, un spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, s’est exprimé lors de l’émission de Mario Dumont pour analyser les impacts potentiels de cette situation.

« Des compagnies de grande envergure comme Amazon, Walmart, Pepsi, et Procter & Gamble sont déjà lourdement affectées par cette grève. Actuellement, les stocks sont planifiés pour deux semaines. Au-delà, les choses risquent de se compliquer considérablement », a-t-il prévenu.

Charlebois a également souligné l’importance stratégique de la période d’octobre à décembre pour le commerce de détail, une période où toute rareté due à des perturbations logistiques pourrait entraîner des hausses de prix pour les consommateurs.

« Si les produits deviennent rares, on risque malheureusement de voir les prix augmenter », a-t-il ajouté.

Le conflit aux États-Unis, qui semble être plus qu’une simple grève locale, a un potentiel de perturbation significatif, affectant non seulement l’économie américaine mais aussi celle du Canada.

« Les syndicats aux États-Unis savent ce qu’ils font. Ils veulent faire mal à l’économie. L’arrêt de travail au port de Montréal est un message des syndicats, mais aux États-Unis, la situation qui affecte les ports est une perturbation totale. Ça risque de faire mal à l’économie de l’Amérique du Nord, incluant le Canada », explique Charlebois.

Alors que les négociations continuent, l’issue de cette grève reste incertaine, mais une chose est sûre : les conséquences pourraient être ressenties bien au-delà des quais des ports, touchant les étagères des supermarchés et, par extension, les portefeuilles des consommateurs. La situation mérite donc une surveillance attentive dans les semaines à venir.

 

 

 

Source image : marxiste.qc.ca

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