Les spectateurs de l’US Open ont assisté à une scène pour le moins sidérante, jeudi 28 août. Lors d’un moment de partage entre un joueur et un jeune fan, un spectateur s’est illustré par un comportement d’une rare grossièreté. Les images, filmées sur place, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, déclenchant une vague d’indignation.
Tout se passe à la fin du match opposant Kamil Majchrzak, 76e au classement ATP, à Karen Khachanov. En quittant le court, Majchrzak décide d’offrir une casquette signée à un petit garçon venu l’encourager. Mais alors que l’enfant tend les bras pour recevoir le cadeau, un homme surgit et lui arrache la casquette des mains, avant de la glisser dans le sac plastique de la femme qui l’accompagne.
Le jeune fan reste figé, visiblement sous le choc, tandis que la foule réagit avec stupéfaction. En quelques heures, la séquence devient virale : des milliers d’internautes dénoncent le comportement du spectateur, le qualifiant de « comportement pathétique » et d’exemple parfait de mauvais fair-play.
L’affaire aurait pu en rester là, mais l’homme identifié sur la vidéo n’est autre que Piotr Szczerek, un millionnaire polonais, PDG de l’entreprise de pavage Drogbruk. Loin de se cacher, l’homme a publié un communiqué qui a encore davantage attisé la colère des internautes.
Dans son message, il déclare sans aucun remords :
« L’incident récent lors du match de tennis a provoqué un tollé disproportionné en ligne. Tout tourne autour du célèbre chapeau (…) Oui, je l’ai pris. Oui, je l’ai fait rapidement. Mais comme je l’ai toujours dit, dans la vie, le premier arrivé est le premier servi. »
Et comme si cela ne suffisait pas, il menace ensuite de poursuivre en justice ceux qui critiqueraient son geste :
« Je comprends que cela puisse déplaire à certains, mais s’il vous plaît, ne créons pas un scandale mondial. Ce n’est qu’une casquette. Si vous étiez plus rapide, vous l’auriez. Concernant la haine en ligne, je vous rappelle qu’insulter une personnalité publique est passible de poursuites judiciaires. Tous les commentaires offensants, diffamatoires et insinuations seront analysés en vue d’une éventuelle poursuite judiciaire. »
Une justification jugée « révoltante » par la majorité des internautes, qui y voient le symbole d’une arrogance déplacée. L’incident, devenu viral, continue d’alimenter les débats autour du respect, du fair-play et de l’exemplarité que devraient incarner les figures publiques.
