Un restaurant du Québec dans l’eau chaude après une publication controversée sur les médias sociaux
Le restaurant Le Melkior se retrouve sous le feu des critiques après une publication jugée controversée sur les réseaux sociaux.
Le restaurant, connu pour sa cuisine locale et ses posts humoristiques, a déclenché une vague de réactions négatives suite à une image partagée récemment.
L’image en question montre un homme tenant une pancarte sur laquelle on peut lire : « Ça serait cool que ton enfant reste assis au resto. On n’est pas un camp de jour ».
Bien que cette tentative d’humour ait habituellement un écho positif, cette fois-ci, elle n’a pas été bien reçue par une partie de la clientèle.
Des commentaires variés mais majoritairement critiques ont inondé la page Facebook du restaurant, allant de l’accusation de manque de sensibilité envers les familles à des menaces de boycott :
- « Le monde est tellement rendu fragile. »
- « Parfait, on ne viendra plus chez vous, même juste en couple, je vais donner mon argent ailleurs. »
- « Fais des enfants et essaie! Il y a des jours plus difficiles que d’autres! »
- « « Le Melkior, c’est ta place! » a part si t’as des enfants… bien noté. J’amènerai mes enfants et mes sous ailleurs. »
- « Des enfant ça bouge si tu veux pas en voir rester chez vous eux aussi ont le droit de vivre tsey j’aime mieux voir un kid bouger que d’être sur son téléphone pis déconnecter du monde mais ça l’air que pour certains c’est mal vu, surtout que à base vous avez déjà été enfant et sûrement turbulent… »
- « On sort au resto pour être chill. Si tu sais pas discipliner ton enfant, reste chez vous. Le mien a 21 ans. Il était tannant. Et il n’avait pas d’écran. Mais il avait intérêt à écouter sa mère. Vos enfants-rois, ça commence à faire. Occupez-vous d’eux en public. »
Le propriétaire du restaurant, préférant rester anonyme, a exprimé son étonnement face à l’ampleur des réactions et a affirmé que l’intention n’était pas d’offenser mais de faire sourire.
Toutefois, il reconnaît que le message a pu être mal interprété et étudie la possibilité de retirer la publication pour apaiser les tensions.
Cette controverse soulève une fois de plus la question de la limite entre l’humour et le respect envers la clientèle dans le contexte d’un service public.
