Depuis plusieurs semaines, un sujet revient sans cesse quand on parle de Coldplay : la fameuse « kiss cam ». Cette séquence, qui filme des couples dans le public pendant les concerts pour les encourager à s’embrasser, a récemment fait parler d’elle… pour les mauvaises raisons.
Le 16 juillet, lors d’un concert à Boston, la « kiss cam » a accidentellement révélé une liaison entre Andy Byron, PDG de l’entreprise Astronomer, et Kristin Cabot, directrice des ressources humaines. Sur les images devenues virales, on les voit enlacés, puis paniqués en réalisant qu’ils sont filmés. Résultat : quelques jours plus tard, les deux ont démissionné.
Ce moment gênant a enflammé les réseaux sociaux, au point que certains demandaient au groupe de supprimer cette séquence de ses spectacles.
Mais Coldplay a décidé autrement.
Lundi 18 août, sur scène à Hull
au Royaume-Uni, Chris Martin a plaisanté à propos de l’affaire en
lisant les pancartes brandies par les fans. L’une disait : « trois
fois en trois mois ». Il a alors lancé :
« Vous étiez donc au
concert de Boston ! Bon, merci d’être revenu après ce fiasco.
»
Puis il a abordé directement
le sujet :
« On fait ça depuis
longtemps, et ce n’est que récemment que c’est devenu… enfin,
voilà. La vie vous balance des citrons, alors il faut en faire de
la limonade. Donc on va continuer à le faire, parce que c’est comme
ça qu’on rencontre certains d’entre vous. »
Autrement dit : la « kiss cam » reste.
Coldplay refuse de céder à la pression et garde ce moment qu’ils considèrent comme une façon chaleureuse d’interagir avec le public.
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En bonus, l’entreprise Astronomer a même réagi avec humour à l’affaire. Le 26 juillet, elle a annoncé que sa nouvelle « porte-parole temporaire » serait… Gwyneth Paltrow, l’ex-femme de Chris Martin. Dans une vidéo pleine d’autodérision, l’actrice a évité les questions sur le scandale tout en présentant l’entreprise avec humour. Un coup de pub inattendu, mais efficace.
Finalement, malgré les critiques, Coldplay préfère tourner la page avec le sourire… et la caméra continue de tourner.
Sources: Le journal de Montréal / NME
