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Une fille au Québec pète sa coche parce que certains employeurs continuent d’engager des gens tatoués
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Une fille au Québec pète sa coche parce que certains employeurs continuent d’engager des gens tatoués

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Capture decran 2025 10 13 122714 Une fille au Québec pète sa coche parce que certains employeurs continuent d’engager des gens tatoués

Une vidéo devenue virale au Québec fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
Une jeune femme y exprime son indignation face au fait que plusieurs employeurs embauchent encore des personnes tatouées — une opinion qui a immédiatement déclenché une tempête de réactions.

Dans sa publication, la jeune femme raconte son « choc » d’avoir été servie à la banque par un employé aux bras entièrement tatoués, allant jusqu’à comparer la scène à « un recrutement digne des gangs de rue ».
Des propos jugés rétrogrades et discriminatoires par la grande majorité des internautes.

Sous la publication, les commentaires se sont rapidement multipliés :
certains ont tourné la situation en dérision, d’autres ont tenté de lui rappeler que les tatouages n’ont rien à voir avec les compétences professionnelles.
Beaucoup ont souligné que cette vision appartient à une autre époque.

« On est en 2025, pas en 1950. Les tatouages font partie de la culture, de l’art, de l’expression personnelle. Pas d’un casier judiciaire »,
a écrit un internaute, récoltant des milliers de mentions « j’aime ».

Au Québec, la liberté d’expression et la vie privée sont protégées par la loi.
Les employeurs ne peuvent restreindre l’apparence physique — tatouages inclus — que dans des cas très précis, lorsque ceux-ci vont à l’encontre de la mission, de la sécurité ou de l’image d’une entreprise.

De plus, plusieurs milieux traditionnellement perçus comme conservateurs, comme les forces policières, les pompiers ou même la fonction publique, comptent aujourd’hui des employés tatoués jusque sur les mains ou le cou, sans que cela ne nuise à leur image professionnelle.

De nombreux internautes ont aussi rappelé que les tatouages ont souvent une valeur personnelle ou symbolique : hommage à un proche, marque de résilience ou trace d’un parcours de vie.
Pour beaucoup, juger une personne sur son apparence plutôt que sur ses actions est le vrai manque de professionnalisme.

« Ce n’est pas l’encre sur la peau qui définit quelqu’un, c’est l’attitude et la compétence »,
a résumé un utilisateur de TikTok.

Cet échange démontre à quel point le Québec de 2025 a évolué.
Les préjugés envers les apparences s’effacent peu à peu au profit de l’ouverture d’esprit et de la diversité, désormais valorisées dans la majorité des milieux de travail.

Et une chose est sûre : tatoué ou non, ce débat aura fait couler beaucoup d’encre… 💬🖋️

 

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