
Il y a des noms qui évoquent instantanément des souvenirs magiques. Des chevaux en pleine course sous des lumières féériques, des musiques envoûtantes, et un chapiteau blanc qu’on apercevait de loin. Cavalia, c’était tout ça.
Mais aujourd’hui, cette grande aventure prend fin.
Une entreprise en grande difficulté
Cavalia, l’entreprise québécoise qui a présenté pendant plus de 20 ans des spectacles équestres à travers le monde, a officiellement déclaré faillite. Cela signifie qu’elle ne peut plus payer ses dettes, qui s’élèvent à plus de 27 millions de dollars.
Une partie de ces dettes est de l’argent public :
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4,4 M$ d’Investissement Québec
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3,5 M$ de la SODEC
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1,8 M$ de Développement économique Canada
La Caisse Desjardins du Plateau-Mont-Royal est le plus grand créancier, avec une réclamation de 10,4 M$.
Illumi : un projet lumineux qui s’est mal terminé
Après les spectacles avec chevaux, Cavalia s’était tournée vers un nouveau concept : Illumi, un parcours lumineux présenté à Laval et dans d’autres villes. Ce projet a eu un certain succès, mais la fin a été difficile.
En 2023, la Ville de Laval a demandé à Cavalia de démonter les installations, ce qui n’a pas été fait à temps. Résultat : une poursuite judiciaire et un terrain toujours rempli d’équipements abandonnés. Ce conflit aurait aggravé la situation financière de l’entreprise.
Une déclaration remplie d’émotion
Normand Latourelle, le fondateur de Cavalia, a exprimé sa tristesse dans un message plein de sincérité :
« Les promesses brisées des dernières années nous ont fait mal. […] C’est pourquoi nous vivons la situation présente, qui s’opère contre notre volonté, avec beaucoup de tristesse. »
Il ajoute aussi :
« En 20 ans, notre entreprise familiale 100 % québécoise a réalisé près de 10 000 représentations dans plus de 100 villes à travers le monde. »
Un souvenir gravé
dans le cœur des spectateurs
Créée en 2002, Cavalia avait pour mission de réinventer les arts équestres. Ses spectacles comme Cavalia et Odysseo ont marqué des millions de personnes par leur beauté et leur originalité.
Même si la fin est difficile, beaucoup garderont le souvenir des chevaux dansant sous les projecteurs et des décors féériques. Une époque où l’on allait voir un spectacle pour rêver un peu.
Un dernier merci
Cavalia n’a jamais reçu beaucoup d’aide du gouvernement, selon M. Latourelle :
« Moins de 1 % de nos revenus proviennent de subventions. »
Il souligne que l’entreprise s’est financée presque entièrement par elle-même, ce qui n’est pas facile dans le monde du spectacle.
Dans son message d’adieu, il termine en remerciant le public :
« Merci de nous avoir accompagnés dans nos 20 dernières années de création. »
Une page se tourne
Cavalia ferme ses portes, mais les souvenirs, eux, restent vivants. Pour ceux qui ont vu un jour un cheval traverser la scène au galop, les yeux pleins d’étoiles, c’était plus qu’un simple spectacle.
C’était de la magie.
Sources: Journal de Montréal, Noovo et page de Cavalia

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