Une influenceuse québécoise déclare que si t’es pauvre, c’est de ta faute.
Une influenceuse québécoise provoque une polémique avec ses propos sur la pauvreté
Le 11 mai 2024, une influenceuse sur TikTok connue sous le pseudonyme @yoursalesgirlie a suscité une vive controverse avec une déclaration audacieuse qui n’a pas manqué de faire réagir. Avec plus de 27,000 abonnés, cette Québécoise a affirmé que la pauvreté est « 100% de ta faute », une déclaration qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux.
« Si tu es pauvre en ce moment, c’est 100% de ta faute. Je suis 100% d’accord que tout le monde a des différentes situations, tout le monde a une vie différente, mais tout le monde a accès à différentes opportunités, » a-t-elle expliqué dans une de ses vidéos sur TikTok.
Selon l’influenceuse, la clé pour surmonter la pauvreté réside dans l’utilisation des ressources disponibles, notamment Internet. « La réalité, c’est que si tu es au Québec en ce moment, puis que tu as une connexion WiFi, tu peux faire des milliers de dollars en ligne. La seule chose qui va t’arrêter, c’est littéralement tes croyances limitantes, » ajoute-t-elle.
Rosalie, comme elle se nomme, encourage ses abonnés à exploiter les ressources éducatives gratuites disponibles en ligne pour acquérir des compétences lucratives. « Vas sur Internet, tu peux littéralement apprendre des skills gratuits, des compétences gratuites sur Internet, sur YouTube, for free. Tu peux aller apprendre un high income skillset, » suggère-t-elle.
Elle va plus loin en suggérant que ceux qui disposent de quelques économies devraient investir en eux-mêmes pour accélérer leur progression vers des revenus plus élevés. « Si tu as un peu d’argent de côté, tu peux investir en toi, acheter un programme, un cours, que littéralement, tu ne vas pas avoir une structure beaucoup plus détaillée pour aller directement à ton objectif que tu vas aller atteindre, » conseille Rosalie.
Cependant, les propos de l’influenceuse ont été accueillis avec scepticisme et critique par une partie de son audience et des experts en économie sociale, qui soulignent que la pauvreté est souvent le résultat de systèmes complexes et de facteurs bien au-delà du contrôle individuel, tels que la santé, l’éducation formelle, et les conditions du marché du travail.
La déclaration de Rosalie soulève des questions importantes sur la responsabilité individuelle et les défis structurels dans la lutte contre la pauvreté. Elle reflète un débat plus large sur le rôle de l’individu dans la gestion de sa propre situation économique dans un monde connecté, mais inégalement réparti en termes de ressources et d’opportunités.
Alors que certains applaudissent son approche proactive, d’autres la critiquent pour sa simplification excessive d’un problème complexe et sa potentielle insensibilité envers ceux qui luttent dans des circonstances défavorables. Ce débat continuera sans doute à animer les discussions sur les plateformes sociales et au-delà.
Source ; Conneriesqc