
À Carcassonne, dans l’Aude, une propriétaire se retrouve dans une situation pour le moins absurde : après avoir profité du départ en vacances de ses squatteurs pour reprendre possession de sa maison, Maria, une femme d’une cinquantaine d’années, est aujourd’hui poursuivie en justice.
Son tort ? Avoir changé les serrures et vidé les lieux sans passer par les procédures légales, pourtant longues et coûteuses.
Tout commence en mai 2022.
Maria possède une petite maison de banlieue à Carcassonne, qu’elle
louait à une famille depuis plusieurs années.
Mais à la fin du bail, les locataires refusent de quitter
les lieux — et cessent de payer le
loyer.
Les démarches judiciaires s’annoncent interminables, et la
propriétaire doit continuer à rembourser son crédit
immobilier seule.
Pendant des mois, elle tente de dialoguer, sans succès.
À l’été 2022, la famille quitte la maison pour partir en
vacances.
Maria y voit l’occasion de récupérer enfin son
bien.
Elle entre dans la maison, vide les lieux de tous leurs
effets personnels et change les
serrures.
Elle ira même jusqu’à organiser un vide-grenier
pour se débarrasser des affaires abandonnées.
« J’ai vidé la maison entièrement. Et quand ils sont rentrés de congés, ils ont appelé la police. Ils ont fait un constat d’huissier, j’ai été convoquée et on est en pleine procédure », raconte Maria.
Maria explique avoir agi par désespoir financier :
« J’ai pensé à la trêve hivernale, à tout ce que j’allais perdre… Cela faisait déjà 5 mois que je payais seule le crédit pendant qu’eux ne me versaient plus rien. Je me suis dit : je vais me retrouver avec plus de 20 000 euros de dettes. Je n’étais pas prête à les perdre. »
Mais en reprenant la maison sans autorisation de justice, Maria
a violé la loi.
Elle est désormais accusée de vol avec effraction,
un délit passible de 7 ans de prison et 100 000 euros
d’amende.
Le cas de Maria relance le débat sur la protection
excessive accordée aux squatteurs face à des propriétaires
souvent impuissants.
Entre les délais judiciaires interminables, la
trêve hivernale et les frais de
procédure, de nombreux propriétaires se sentent
abandonnés par la justice.
Sur les réseaux sociaux, le cas de Maria a suscité une vague de réactions, plusieurs internautes estimant qu’elle a simplement repris ce qui lui appartenait.
Si la loi protège le droit au logement, elle laisse parfois des
propriétaires dans une impasse face à des
occupants indélicats.
L’affaire de Maria met en lumière un vide
juridique souvent dénoncé, entre propriété
privée et protection des locataires.
En attendant le verdict, Maria vit désormais dans l’incertitude, espérant que la justice saura faire preuve de bon sens dans ce dossier emblématique.
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