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Une propriétaire refuse de payer ses travaux : les ouvriers détruisent tout pour se venger
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Une propriétaire refuse de payer ses travaux : les ouvriers détruisent tout pour se venger

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Capture decran 2025 10 11 151157 Une propriétaire refuse de payer ses travaux : les ouvriers détruisent tout pour se venger

Une scène digne d’un film s’est déroulée en Australie, dans l’État du Queensland.
Mécontents de ne pas avoir été payés pour des travaux effectués chez une cliente, des ouvriers ont choisi une vengeance radicale : ils ont détruit eux-mêmes l’allée flambant neuve qu’ils venaient tout juste de construire.

En janvier 2024, Viola, une propriétaire de la région de Logan (près de Brisbane), fait appel à Jesse Crowe, entrepreneur du bâtiment, pour réaménager son jardin et couler une allée en béton.
Le contrat est clair, les travaux se déroulent sans accroc et sont terminés rapidement.

Mais au moment du paiement, le ton monte : la cliente refuse de verser la somme réclamée, accusant l’artisan d’avoir tenté de gonfler la facture.

Fou de rage, Jesse Crowe retourne sur place, accompagné d’un collègue, et décide de détruire son propre travail à coups d’outils.
La scène est filmée par un autre ouvrier et partagée sur les réseaux sociaux avec cette légende :

« Voilà ce qui arrive quand on ne veut pas payer pour des travaux effectués chez soi. »

La vidéo devient virale en quelques heures, déclenchant une vague de réactions partagées entre indignation et amusement.

Selon Viola, le montant convenu au départ était de 5 000 dollars australiens (environ 2 830 €), mais l’entrepreneur aurait ensuite exigé 6 000 dollars (3 400 €).
Jesse Crowe, lui, assure que le prix négocié était bien de 6 000 dollars, et qu’il n’avait reçu qu’un acompte de 2 500.

« Je n’aime pas détruire ce que je construis, je suis fier de mon travail. Mais quand les gens refusent de payer, que faire? »
Jesse Crowe, au micro de 7 News.

De son côté, Viola affirme avoir été menacée par les ouvriers.

« Ils savaient que j’étais seule à la maison. Ils m’ont dit : “Tu vas payer maintenant… ou on va casser le béton.”
On m’a traitée comme une voleuse. Ils ont fait ce qu’ils voulaient, pas ce que je voulais. »

L’affaire, relayée par les médias locaux, a divisé l’opinion publique en Australie.
Certains soutiennent les ouvriers qui, selon eux, ont simplement défendu leur dû. D’autres dénoncent une réaction extrême et illégale, rappelant qu’il existe des recours judiciaires pour régler ce genre de litiges.

Si l’histoire prête à sourire pour certains internautes, elle rappelle surtout l’importance de formaliser les accords par écrit et de privilégier la voie légale en cas de différend.

Une chose est sûre : Viola et Jesse Crowe ne retravailleront pas ensemble de sitôt.

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