Une publication virale fait énormément réagir sur les réseaux
sociaux.
Une Québécoise de 32 ans, mère de deux enfants, affirme qu’elle
n’arrive plus à maintenir son train de vie malgré
un revenu annuel de 300 000 $.
Dans son message partagé sur Facebook, la femme explique vivre
une situation qu’elle juge insoutenable, même avec un salaire
largement au-dessus de la moyenne.
Elle écrit :
« Je gagne 300 000 $ et je ne suis plus capable d’y arriver. Là, je vous entends déjà dire “ferme ta gueule avec ton 300K”, mais ce n’est pas si simple. Quand on gagne plus, on doit supporter un mode de vie plus cher, et on ne peut pas tout abandonner du jour au lendemain. »
Elle admet avoir toujours eu des goûts luxueux
: voyages fréquents, vêtements et bijoux haut de gamme, voitures
coûteuses et résidences luxueuses.
Mais depuis qu’elle a deux enfants de 4 et 7 ans, elle dit que
ses dépenses ont explosé.
« Les billets d’avion en première classe, les grandes chambres d’hôtel, les vêtements de luxe… Je n’arrive plus à tout payer. »
La trentenaire raconte qu’elle se sent prise au piège entre son travail, sa famille et son mode de vie.
« Je ne peux pas travailler plus, sinon je néglige mes enfants. Je ne veux rien vendre, je veux tout garder : ma maison, mes bijoux, mes voyages. Je pleure la nuit parce que je veux garder mon mode de vie, mais je n’y arrive plus. »
Elle conclut en disant qu’elle se sent incomprise et jugée :
« À chaque fois qu’une personne riche a un problème, la société nous oblige à rester silencieux. Parce qu’on a de l’argent, on n’est pas censé avoir de difficultés. »
Sa publication a suscité des centaines de
commentaires.
Certains internautes se disent consternés par son manque de recul
:
« Pleurer la nuit avec 300 000 $ par année, c’est un luxe que peu peuvent se permettre », écrit un utilisateur.
D’autres, plus nuancés, estiment que la pression du statut social et le coût de la vie peuvent aussi frapper les plus aisés :
« Peu importe ton revenu, si ton style de vie te dépasse, le stress est le même », écrit un autre.
Cette histoire rappelle qu’au-delà du montant gagné, la
gestion financière et la pression du paraître peuvent
peser lourdement sur certaines personnes.
Mais une chose est sûre : cette confession d’une Québécoise “riche
mais épuisée” ne laisse personne indifférent.
