Isabelle Maréchal a récemment pris la parole pour partager une expérience troublante à l’hôpital avec sa fille aînée, qui vit avec une maladie auto-immune.
Le récit dépeint les défis du système de santé, particulièrement sous pression en période de surcharge hospitalière.
Sa fille, normalement suivie au CHUM pour sa condition, a dû se rendre d’urgence à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont suite à la recommandation de son spécialiste.
Arrivée déjà affaiblie, souffrant de fièvre élevée, d’arythmie et d’une pression sanguine basse, la situation de sa fille s’est aggravée lorsqu’elle a perdu connaissance à deux reprises dans la salle d’attente, sans accéder à une civière.
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La nuit entière s’est écoulée dans l’attente avant qu’un véritable traitement ne soit administré le matin suivant.
Le parcours de sa fille à l’urgence a été ponctué de multiples tests, ce qui, selon Maréchal, semblait plus être une stratégie pour prolonger l’attente qu’une tentative de traitement rapide.
Pire encore, entre les examens, elle a été laissée dans une salle d’attente générale, exposée à d’autres patients potentiellement contagieux.
Isabelle Maréchal a vivement critiqué cette gestion des urgences, soulignant un problème systémique dans l’accès aux soins médicaux nécessaires.
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Elle a appelé à une réforme du système de santé, jugeant inacceptable que les contributions fiscales des citoyens mènent à un service de santé si chaotique.
Le témoignage de Maréchal met en lumière une réalité frustrante pour de nombreux Québécois, marquée par des attentes interminables et une désorganisation flagrante.
