Un rappel national crucial de lait végétal, initié par l’Agence de santé publique du Canada, n’a malheureusement pas réussi à prévenir le décès de deux personnes. Ces individus sont décédés après avoir consommé l’un des produits concernés, selon un rapport de l’Agence QMI.
Des boissons végétales à base de noix de cajou, noix de coco, avoine, et amande ont été rappelées en raison d’une possible contamination par la bactérie Listeria. Les produits concernés par ce rappel incluent les marques Silk et Great Value, dans des formats de 1,75 litre et 1,89 litre, avec des dates d’expiration allant jusqu’au 4 octobre 2024. De plus, la boisson à la noix de coco non sucrée de la marque Silk est spécifiquement rappelée avec une date d’expiration fixée au 27 septembre 2024.
Mercredi soir, l’agence fédérale a mis à jour son avis de santé publique et a confirmé le décès de deux personnes. Elle a également indiqué que neuf autres personnes avaient été hospitalisées pour des symptômes similaires liés à la même cause.
Au Québec, un cas de contamination par la bactérie Listeria a été signalé, tandis que l’Ontario et la Nouvelle-Écosse enregistrent respectivement dix et un cas. Les personnes affectées sont âgées de 37 à 89 ans, avec une prédominance pour les individus de 60 ans et plus.
Selon des informations de Radio-Canada, ces cas se sont manifestés entre août 2023 et juillet 2024.
L’agence fédérale met en garde sur son site web : « Les aliments contaminés par la bactérie Listeria monocytogenes ne montrent pas toujours de signes évidents de détérioration ni d’odeur particulière, mais ils peuvent toujours causer des maladies. Les symptômes de l’infection peuvent inclure vomissements, nausées, fièvre persistante, douleurs musculaires, maux de tête intenses et raideur de la nuque. Les groupes les plus à risque incluent les femmes enceintes, les personnes âgées et celles avec un système immunitaire affaibli. Chez les femmes enceintes, l’infection peut se manifester par des symptômes légers similaires à ceux de la grippe, mais peut gravement affecter le fœtus, entraînant une infection, une naissance prématurée, ou même la mort in utero. Dans les cas les plus sévères, l’infection peut être fatale. »
Source: Mon Fric – Radio Canada
