Vincent Marissal brise le silence : il dénonce un parti « ingouvernable » après sa sortie fracassante de Québec solidaire

Vincent Marissal n’a pas mâché ses mots. Au lendemain de son départ retentissant de Québec solidaire (QS), le député de Rosemont a tenu un point de presse chargé d’émotion dans son bureau de comté. Pour la première fois, il expose clairement les raisons qui l’ont poussé à claquer la porte.
Visiblement ébranlé, mais déterminé, Vincent Marissal a affirmé que QS est devenu impossible à gérer de l’intérieur :
« C’est un parti paralysé par sa base. Un parti complètement embourbé.
J’en suis arrivé à la conclusion que c’est un parti ingouvernable. »
Il ajoute avoir vécu une profonde souffrance politique :
« Je vais pas rester assis sur mes mains dans ce caucus-là à souffrir, parce que je souffre.
Les habits de QS sont trop petits pour moi. Je suis en train d’étouffer. »
🚨🚨 Vincent Marissal affirme que Québec solidaire est devenu un parti « ingouvernable». pic.twitter.com/0NWDzI3kp8
— Hadi Hassin (@hassinhadi) November 22, 2025
Selon lui, plusieurs événements récents l’ont convaincu que le parti avait perdu le cap, notamment :
- La prise de position de QS sur la grève de la STM, qui a semé la discorde à l’interne.
- L’affaire Haroun Bouazzi, qui a, dit-il, laissé une blessure qu’il n’a « jamais digérée ».
Ces épisodes ont été « la goutte de trop ».
Marissal n’a pas hésité à critiquer la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal :
« Je ne crois pas que ce soit la femme de la situation. »
Un commentaire qui risque d’alimenter encore davantage les tensions déjà vives au sein du parti.
🚨🚨 Vincent Marissal affirme que Québec solidaire est « paralysé » par sa propre base. pic.twitter.com/k6ASDbBfd0
— Hadi Hassin (@hassinhadi) November 22, 2025
Bien qu’il quitte Québec solidaire, Vincent Marissal n’a pas annoncé son avenir politique. Il continuera toutefois de siéger à l’Assemblée nationale, mais désormais comme député indépendant.
Une chose est certaine : sa sortie secoue profondément la formation politique, qui traverse déjà l’une des crises les plus sérieuses de son histoire.



