
Ménopause : un changement surprenant qui intrigue de nombreuses femmes
Lorsqu’on évoque la ménopause, on pense immédiatement aux bouffées de chaleur, aux sueurs nocturnes ou encore aux variations de poids. Mais cette période de transition hormonale réserve parfois des surprises auxquelles peu de femmes s’attendent. Un phénomène méconnu touche en effet une partie d’entre elles, modifiant une partie de leur corps de manière inattendue…
Une poitrine qui change, malgré la baisse des hormones
Parmi les effets moins connus de la ménopause, l’augmentation du volume de la poitrine en surprend plus d’une. « Beaucoup de patientes viennent me voir et me regardent d’un air interrogateur parce qu’elles sont en ménopause mais que leur taille de soutien-gorge a augmenté d’un bonnet », explique le Dr Steven Goldstein, gynécologue et professeur de médecine à New York, interrogé par le New York Post.
Ce phénomène s’explique par la redistribution des graisses qui survient avec les bouleversements hormonaux. « Le tissu mammaire normal est très dense. Avec l’âge, en raison du manque d’œstrogènes, une grande partie de ce tissu est remplacée par de la graisse. En conséquence, les femmes ont souvent une poitrine plus volumineuse », précise le Dr Goldstein.
D’après les études, environ une femme sur cinq devra changer de taille de soutien-gorge après la ménopause, le plus souvent pour une taille plus grande. À l’inverse, environ 2 % des femmes constatent une diminution du volume de leur poitrine.
D’autres symptômes moins connus de la ménopause
Si ce changement physique peut surprendre, d’autres effets méconnus de la ménopause peuvent également impacter le quotidien des femmes.
- Les douleurs articulaires : « Une femme sur deux va souffrir de douleurs articulaires », indique la Dre Susan Loeb-Zeitlin, gynécologue au NewYork-Presbyterian. Bien que les causes exactes restent à l’étude, la baisse des œstrogènes semble jouer un rôle clé, ces hormones contribuant à la protection des articulations et à la réduction de l’inflammation.
- Les troubles urinaires : Beaucoup de femmes expérimentent une augmentation du besoin d’uriner la nuit (nycturie) ou des fuites urinaires en riant, toussant ou faisant du sport. La Dre Loeb-Zeitlin explique que la diminution des œstrogènes affaiblit les muscles du plancher pelvien, rendant la vessie plus vulnérable.
- Les cystites à répétition : La chute des œstrogènes provoque un amincissement de la muqueuse vaginale et urétrale, facilitant la pénétration des bactéries et augmentant ainsi le risque d’infections urinaires fréquentes.
Bien que ces symptômes puissent être déroutants, mieux les connaître permet aux femmes de mieux appréhender cette période de leur vie et de trouver des solutions adaptées pour améliorer leur bien-être.
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