Pierre Houde partage la période la plus douloureuse qu’il a dû traverser
Dans un rare moment de vulnérabilité, Pierre Houde, célèbre descripteur des matchs du Canadien à RDS, a accepté de se confier sur les épreuves marquantes qu’il a traversées au cours des dernières années.
Invité au balado Ouvre ton jeu, animé par Marie-Claude Barrette, il a livré un témoignage bouleversant sur ce qu’il appelle « les sept années les plus éprouvantes de sa vie ».
Durant cette période, Pierre Houde a vécu une séparation douloureuse avec la mère de sa fille, la perte de son père, et plus récemment, celle de son frère aîné, Paul Houde. Trois deuils qui ont profondément ébranlé l’homme public, généralement réservé sur sa vie privée.
« Ç’a été, sur le plan personnel, extrêmement difficile, extrêmement lourd à porter », confie-t-il, ému, au micro de l’émission.
« J’ai été souvent à la dérive… Ça m’a demandé beaucoup de force intérieure. »
La disparition de son père a provoqué en lui une onde de choc immédiate, qu’il décrit comme une douleur « instantanée » et « violente ». En revanche, la perte de son frère Paul, survenue en mars 2024 à la suite d’une opération au cerveau, s’est installée comme un chagrin « quotidien », sourd mais constant.
« Ce sont des détails qui me manquent… des silences, des échanges. »
Même s’ils ne se voyaient pas souvent, les deux frères entretenaient une correspondance riche par courriel, que Pierre conserve précieusement.
Fils du milieu dans une fratrie de trois, Pierre Houde a souvent eu du mal à se définir face à la forte personnalité de son frère aîné. Leur relation, parfois tendue, mais toujours nourrie d’admiration et de passion commune, a été marquante.
« Paul imposait beaucoup. […] Parfois, je trouvais qu’il n’y avait pas de place pour moi », avoue-t-il.
Et pourtant, les deux partageaient une fascination pour les médias, la radio, et les communications.
« On était fascinés par la radio, la nuit. On a bâti notre carrière là, sans s’en rendre compte. »
Pierre Houde reconnaît que certains éléments l’ont aidé à retrouver un équilibre : son intronisation au Temple de la renommée du hockey, véritable baume sur ses blessures, et surtout, l’aide d’un professionnel en santé mentale.
« C’est un ensemble de facteurs qui m’ont permis de m’en sortir. »
Aujourd’hui, bien qu’encore marqué, Pierre Houde semble avancer avec plus de sérénité. Son récit sincère résonne comme un hommage non seulement à ses proches disparus, mais aussi à sa propre capacité de résilience.
Source : 7jours
